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Lifestyle - Mode

Tony Ward, l’ode au fragment

Tony Ward prêt-à-porter printemps-été 2018. Photo DR

Sans concession, le créateur Tony Ward a toujours dessiné lui-même les motifs de ses tissus haute couture peints à la main en Italie. Sa nouvelle collection prêt-à-porter printemps-été 2018 relève de la même exigence. Procédé-clé de sa culture italienne, la mosaïque a toujours fasciné Tony Ward, tant par le travail méticuleux et précis que cette technique artistique exige, que par la manière dont les petits fragments s'assemblent pour révéler une image à la fois complexe et unifiée.
C'est donc à la mosaïque qu'il dédie cette nouvelle collection. Dentelle, tulle, crêpe s'enrichissent de broderies multicolores à effet fragmenté, réalisées à la main et délicatement ajoutées aux robes. Il en résulte une ligne extrêmement structurée, tantôt vaporeuse, romantique et éthérée dans la plupart des robes longues, et tantôt futuriste et architecturale comme on le voit dans les tailleurs cocktail de coupe géométrique, épaulés en ailerons. La palette décline des teintes pastel printanières inspirées de la Riviera, parfois traversées de noir ou d'un bleu profond et soutenu, rose-beige, rose pâle, bleu argenté, Capri, bleu Monaco, blanc crème. Mises ensemble, les couleurs produisent un effet poudré, un vertige visuel romantique et rafraîchissant accentué dans certains modèles par les plissés à l'antique et la légèreté vaporeuse des étoffes.
Une collection dédiée par le couturier à « une muse ténébreuse, une belle femme qui offre au monde une image claire et sans faille, mais qui, une fois que l'on s'en approche, révèle une multitude de détails complexes et d'émotions colorées ».

Sans concession, le créateur Tony Ward a toujours dessiné lui-même les motifs de ses tissus haute couture peints à la main en Italie. Sa nouvelle collection prêt-à-porter printemps-été 2018 relève de la même exigence. Procédé-clé de sa culture italienne, la mosaïque a toujours fasciné Tony Ward, tant par le travail méticuleux et précis que cette technique artistique exige, que...

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