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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Pléthore de stars et de politiques pour la rentrée libanaise

Nadia Aoun et Nora Joumblatt à la soirée du CCCL.

Les coups de minuit du CCCL
Vendredi 6 octobre au soir. Embouteillage monstre devant le palais de lady Cochrane, à Achrafieh, où, dans le cadre magnifique du jardin, le Children's Cancer Center Lebanon (CCCL) célébrait ses 15 années et fêtait 1 500 enfants traités (et soignés) grâce au soutien des donateurs. Six cents personnes, à leur tête la Première dame Nadia Aoun dont la présence a marqué l'événement, ainsi qu'une élite représentant la plateforme sociale, politique, économique et industrielle du pays, ont assisté à l'évènement. À la table de la présidente du CCCL Nora Joumblatt, Mme Michel Aoun, très élégante dans une robe en crêpe georgette incrustée de dentelle, signée Rani Zakhem, était entourée du député Michel Moussa et du ministre de la Culture, Ghattas Khoury, représentant respectivement Nabih Berry et Saad Hariri, le ministre de la Santé Ghassan Hasbani, Thérèse et le député Nehmé Tohmé, Aïda Chawaf, ainsi que Mohammad et Samia Sayegh.
À la table voisine, étaient unis pour une même cause Walid Joumblatt et le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk ! Détendu et élégant, Joumblatt, en costume bleu marine, avait à sa droite Tammam et Lama Salam, à sa gauche Marwan et Vanda Hamadé, ainsi que Waël et Zeina Bou Faour, le président de l'AUB Fadlo Khuri, accompagné de sa fille Leila, et du célèbre oncologue américain Chris Meyer, venu avec la prima ballerina de l'opéra de Houston. Cette dernière était en grande conversation avec Hiba Alameddine, Antoine et Janine Maamari, Issam et Doreen Charabati.
Dans le flot de l'assistance, la fidèle du CCCL Mona Hraoui, Wafa' Sleiman, Hoda Siniora, le nonce apostolique Gabriele Caccia qui, après huit années de présence diplomatique au Liban, nous quitte pour représenter le Vatican aux Philippines.
L'argent collecté étant consacré au traitement des cancéreux. Cette année, le décor, l'alimentation et les animations ont pesé moins lourd dans le budget. La décoration florale a été offerte par Marwan Hamza. Les buffets offrant une orgie de plats ont été annulés. Les 600 participants à l'événement le plus mondain de l'entrée ont dégusté un repas zen mais complet, préparé par Nicolas Audi : une salade, au choix un poisson ou deux médaillons de veau, une glace et un sablé. Ni tombola ni vente aux enchères, les donations ont été laissées à la discrétion des généreux bienfaiteurs.
Pas non plus une liste d'artistes. Karima Skalli, surnommée l'Asmahane marocaine par la scène musicale égyptienne, a animé la soirée en interprétant des chansons classiques arabes. Elle était accompagnée de l'orchestre arabe du conservatoire, dirigé par le maestro André Hajj. Dj Mitri a pris ensuite la relève jusqu'aux douze coups de minuit. Car pour le repos des résidents du quartier, pas de late night chez la lady des lieux. Le règlement est appliqué à la lettre.

Lifeline pour enlacer la vie
Avec 800 000 personnes qui mettent fin à leurs jours chaque année dans le monde, le suicide tend à devenir un fléau. Le Liban n'est point épargné, selon les statistiques du département de psychiatrie et d'Embrace de l'AUBMC. Aussi la prévention devient-elle un enjeu majeur de santé publique.
Au dîner de gala qui s'est tenu à l'hôtel Phoenicia, le comité d'Embrace, présidé par Dr Ziad Nahas, a annoncé la mise en place d'une LifeLine, service d'écoute téléphonique qui apportera une aide psychologique d'urgence. Le concept, présenté par Nada Abi Saleh, directrice générale de l'agence de publicité Leo Burnett, et le maître de cérémonie, le boute-en-train Wissam Breidi, a été suivi d'une soirée dansante, notamment d'un tango flash mob flamboyant mené avec brio par Mazen Kiwan, en guise d'hymne à la vie. Ensuite, la chanteuse Manal Mallat a mis le turbo en enchaînant blues, pop et rock. Emportés par la belle ambiance, Raya Awad, Hanine Fahed et Chucri Sader ont pris chacun à son tour le micro pour chanter, surfant comme des stars sur le public. Il y avait le ministre de l'Energie César Abi Khalil, le président de l'AUB Fadlo Khuri et son épouse Lamia, Mona Hraoui, Rose Choueiri, Arslane et Hoda Sinno, Youssef Kanaan, Amale et Jean Bustros, Wajih et Rola Bizri, Asma Zein, Najat Rizk, India Abdini, Lina Tannir Fawaz, Fawaz et Souraya Naboulsi, Mona Miskawi, Malek el Khoury, Ali et Rima Husseini, Serge et Jennifer Younan, Jamal Rassi, Nabil et Rima Younes, Roger et Youmna Zaccar, Mia Atoui, Salma et Abed Tabbara, Rana Gebara. Sans oublier les membres du comité Embrace, Dany Baz, Pierre Issa, Wafa Saab, Bouchra Salha et Dima Zameli.

L'hippodrome fait son cinéma
Pour la soirée annuelle de La Nuit des mabrouks, organisée par la Fondation Liban Cinéma à l'hippodrome de Beyrouth, se sont retrouvés autour de la présidente de la Fondation Maya de Freige, outre son époux le député Nabil de Freige, l'ancien ministre Salim Wardy, et les ambassadeurs de France Bruno Foucher, de l'UE Christina Lassen, de Suisse Christine Barnard, d'Uruguay Martha Pizzanelli, de Belgique Alex Lenaerts, la représentante du secrétaire général des Nations unies Sigrid Kaag, ainsi qu'un nombre d'amis dont Lama Salam, toujours fidèle à l'événement, et les membres fondateurs de la FLC, Aimée Boulos et Gabriel Chamoun. Aux côtés de Christine Choueiry, actrice vedette de The Insult, qui a tenu le haut du pavé, une pléiade de stars et de réalisateurs ont défilé sur la scène pour recevoir leur prix, comme Julia Kassar (mention spéciale du jury), Manale Issa, prix de la meilleure actrice dans le film Parisiennes de Danielle Arbid, Ghassan Salhab (meilleure création sonore) pour La Vallée, ainsi que Vatché Boulghourjian qui a remporté le prix Mabrouk pour Tramontane. Le moment fort a toutefois été la remise du prix spécial à Monika Bergman pour son documentaire Tadmor, qui met en lumière les détenus libanais dans les geôles syriennes. Sur scène, Bergman et son mari Lokman Slim (qui est aussi son coréalisateur), étaient accompagnés des protagonistes du film : cinq anciens détenus libanais dans la tristement célèbre prison de Tadmor, dont les corps « abîmés » par les tortures infligées témoignaient d'une survie miraculeuse. Ils ont dédié cette distinction honorifique à leurs amis disparus dans l'abîme carcéral syrien. Le jury, composé de Nadine Labaki, Dima el Horr, et Rabih Haddad, avait pour invité une grosse pointure : Christian Jeune, directeur du département cinématographique du prestigieux Festival de Cannes. « The fest's behind the scenes », comme le qualifient les médias occidentaux.

La Colombie pour Salwa
À l'entrée de l'Eau de Vie, Lara, Raya et Mira Tuéni ont placardé sur quatre pans de murs les photos de leur parent Michel (Micky pour les intimes) et Salawa qui célébraient leur quarante de mariage. À cette occasion, le vert, couleur symbolique des noces d'émeraude, primait. Les tables baignaient dans un décor vert et blanc réalisé par le wedding planner Robert Haïkal. Le gâteau,une pièce de quatre étages, était en pâte à sucre vert, la couleur total look de Salwa dont le cou était paré de brillants. Michel (Micky pour les intimes) ayant dédaigné la cravate verte, s'est rattrapé en promettant à sa moitié un voyage en Colombie où des mines d'émeraude l'attendent !
Ingrid Naccour a bercé les tympans de 150 invités avec des chansons seventies. Parmi les présents, Nagib et May Mikati, Adnane et Raëda Kassar, Michel Pharaon et Frida Rayès, Nicolas et Raya Tuéni, Walid et Rola Daouk, Nicolas et Antoinette Nahas, Sejaan Azzi, Safa Saïdi, Vivanne Debbas, Arslane et Hoda Sinno, Jean et Amal Bustros, Tarek et Mirna Khalifé, Mounir et Rola Doueidi, Danièle de Picciottto, Ahmad et Rima Tabbara, Jacques et Nicole Sarraf, Joseph et Nahal Abou Charaf, Marwan et Vanda Hamadé, Samir Mokbel, Gérard Tufenkjian, Ghazi et Rola Zaïter, et d'autres encore.

ditavonbliss@hotmail.com

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