La bataille pour la reprise de Raqqa, ex-capitale du groupe Etat islamique en Syrie, va durer encore "plusieurs semaines", a estimé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
"C'est probablement une question de semaines", a-t-elle déclaré sur la radio France Inter. Les derniers quartiers encore contrôlés par l'EI sont "évidemment les plus durs" à reprendre, a-t-elle relevé. "Il est difficile de faire des pronostics", a-t-elle ajouté. "C'est un combat lent, difficile mais qui néanmoins est efficace", a poursuivi la ministre française.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), l'alliance combattant l'EI avec le soutien de la coalition internationale, contrôlent 90% de Raqqa et resserrent l'étau autour des jihadistes retranchés dans un secteur du centre-ville comprenant notamment l'Hôpital de Raqqa.
Le nombre de jihadistes français encore présents en Irak et Syrie s'est probablement réduit à 500, contre 700 estimés précédemment, a-t-elle encore noté. "Beaucoup sont menés au feu, ceux qui voudraient s'échapper sont condamnés à se battre par Daech", acronyme arabe de l'EI, a-t-elle souligné. "L'ordre de grandeur est probablement de 500 mais l'arithmétique n'est pas facile à maîtriser", a insisté Florence Parly. "Il est assez probable que leur nombre va (encore) se réduire", a-t-elle poursuivi ajoutant qu'il n'y avait "quasiment plus de flux vers ces théâtres, pas non plus de flux de retour" des jihadistes vers leur pays d'origine.
"C'est probablement une question de semaines", a-t-elle déclaré sur la radio France Inter. Les derniers quartiers encore contrôlés par l'EI sont "évidemment les plus durs" à reprendre, a-t-elle...
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