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Liban - Exposition

Hommage de l’ambassade US à Gibran Khalil Gebran

Le buste de Gibran Khalil Gibran, dernière œuvre de Rudy Rahmé. Photo Georges Saad

Des airs de Feyrouz joués par le quartette oriental du Conservatoire national s'élevaient hier soir dans le jardin de l'ambassade des États-Unis, à Aoukar, où, loin de la politique, un hommage était rendu à l'œuvre de Gibran Khalil Gibran.
Pour l'occasion, quatre sculptures de Rudy Rahmé étaient exposées dans le jardin, au nombre desquelles un buste de Gibran. Achevée il y a un mois, « c'est la première fois que cette sculpture est divulguée au public », explique Rudy Rahmé, qui souligne qu'elle sera par la suite exposée à Paris. Commentant la sculpture, il ajoute : « Dans les yeux de Gibran, un silence et une perception du Liban qui correspond à sa vision et non à celle des autres. La transparence dans les yeux appelle à unifier les religions, à s'imprégner de ses œuvres pour parvenir à la paix qu'il a prêchée. » Les trois autres sculptures représentent « La paix », « Le rocher ambulatoire », qui représente la connaissance, et « Le cèdre des corps ».
Dans une salle étaient également exposés cinq tableaux : deux tableaux de Gibran Khalil Gibran, prêtés pour l'occasion par le musée Gibran, deux photographies de Ziad Rahmé et la couverture de Alive, la première encyclopédie artistique en langue anglaise sur Gibran Khalil Gibran. L'ouvrage contient « des documents et des illustrations étalés sur dix-huit chapitres qui retracent chaque étape de la vie de ce poète, rêveur et peintre », affirme Tarek Chedid, président du Comité national de Gibran.
Alive a aussi été présentée pour la première fois hier. Réalisé par Joumana Bou Fakhreddine, elle compte quelque 1 200 pages. « C'est le fruit d'un travail de trois ans et demi avec l'aide de deux cents volontaires, explique l'auteure. Le livre a été réalisé en partenariat avec le Comité national de Gibran et Dar el-Moualef, en coopération avec l'Université américaine de Beyrouth. Le coffret contient aussi des cartes postales avec des timbres à l'effigie de Gibran Khalil Gibran et ses plus beaux slogans. »
La soirée d'hier était une occasion pour « célébrer les ponts que Gibran Khalil Gibran a construits entre nos deux pays et nos deux cultures », affirme de son côté Kristin Smith, attachée culturelle près l'ambassade des États-Unis. « Comme cet événement s'inscrit dans le prolongement du Beirut Art Week, cette soirée vise aussi à célébrer l'art, poursuit-elle. En fait, l'une de mes missions en tant qu'attachée culturelle est d'utiliser l'art comme une forme de diplomatie. Gibran Khalil Gibran en est un parfait exemple. Il a eu recours à l'art pour insister sur la liberté d'expression et de pensée. »
L'ambassadrice US, Elisabeth Richards, a affirmé que « l'art est tout aussi important que toutes les autres affaires qui nous occupent ». Dans un discours, elle a salué Gibran Khalil Gibran qui « incarne les valeurs culturelles et artistiques de nos deux pays ». L'artiste « incarne tout ce qui est commun aux peuples libanais et américain, à savoir le désir d'explorer le monde et de comprendre les éléments essentiels à notre humanité », estime-t-elle, soulignant que Gibran Khalil Gibran est une inspiration pour tout un chacun. « Son ouverture aux autres peuples, cultures et langues a contribué à renforcer ses considérables talents », a noté Mme Richards, qui a rappelé que dans le cadre du Fonds de l'ambassade pour la préservation du patrimoine culturel, quelque seize projets ont été financés à ce jour au Liban.

N. M.

Des airs de Feyrouz joués par le quartette oriental du Conservatoire national s'élevaient hier soir dans le jardin de l'ambassade des États-Unis, à Aoukar, où, loin de la politique, un hommage était rendu à l'œuvre de Gibran Khalil Gibran.Pour l'occasion, quatre sculptures de Rudy Rahmé étaient exposées dans le jardin, au nombre desquelles un buste de Gibran. Achevée il y a un mois,...

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