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À La Une - Liban

Des propos de Naïm Kassem sur les enseignantes divorcées provoquent un tollé

"Malgré le pétrin dans lequel elle se trouve, elle veut donner des conseils aux filles. Quels conseils pourrait donner une femme pareille (divorcée) qui a des problèmes ?" s'interroge le numéro deux du Hezbollah.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem. Photo d'archives

Des propos tenus par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, lors d'un récent discours dans lequel il critique les femmes divorcées en donnant l'exemple d'une enseignante qui donne des conseils à ses étudiantes, ont provoqué un tollé au Liban.

"Si une enseignante a ses propres idées sur la vie, imaginez que cette enseignante doive apprendre à ses élèves comment vivre alors qu'elle-même est une femme divorcée ayant des problèmes dans sa vie", a lancé le numéro deux du Hezbollah. Son discours religieux qui portait sur les questions d'éducation, dans le cadre de la deuxième journée de Achoura, était prononcé devant des partisans dans un complexe dans la banlieue-sud de Beyrouth.

"Malgré le pétrin dans lequel elle se trouve, elle veut donner des conseils aux filles. Quels conseils pourrait donner une femme pareille qui a des problèmes ?" s'est-il interrogé.

 

 

 

De nombreuses femmes partisanes du parti chiite étaient présentes, séparées des hommes, dans la foule de fidèles venus assister au discours du cheikh Kassem.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes, hommes et femmes, se sont indignés contre les propos du cheikh Kassem.

 

"Devons-nous croire que les femmes dans l'armée libanaise provoquent la honte parce qu'elles travaillent dans un milieu mixte?" s'interroge une internaute.

 

 

"Nous pouvons comprendre Naïm Kassem lorsqu'il avance de tels propos, le terrible bilan de l'Iran en matière de droits de l'Homme et ses atteintes aux droits de la femme montrent que c'est à cette école-là et à ces principes qu'il adhère", affirme un autre internaute.

 

Un autre est allé jusqu'à comparer les propos du numéro deux du Hezobllah à ceux du chef du groupe jihadiste Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi : 

"Si nous devons effectuer une comparaison entre les propos d'al-Baghdadi... et ceux de Naïm Kassem, je n'arrive pas à déceler de différence", dit-il.

 

Des propos tenus par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, lors d'un récent discours dans lequel il critique les femmes divorcées en donnant l'exemple d'une enseignante qui donne des conseils à ses étudiantes, ont provoqué un tollé au Liban.
"Si une enseignante a ses propres idées sur la vie, imaginez que cette enseignante doive apprendre à ses élèves...

commentaires (15)

On dirait un catholique...

Jean abou Fayez

19 h 18, le 24 septembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (15)

  • On dirait un catholique...

    Jean abou Fayez

    19 h 18, le 24 septembre 2017

  • Loooool, c'est du même tonneau que "La terre est plate", ça déborde dur!

    Christine KHALIL

    17 h 40, le 24 septembre 2017

  • papapa mais quel obscurantisme... mais c'est pas possible ... et surtout il n'y a rien a comparer ici c'est clair net et precis ... aux aounistes je vous demande de bien reflechir a savoir si cette affirmation ne contrevient pas au enseignement de l'eglise

    Bery tus

    16 h 27, le 24 septembre 2017

  • C'est un religieux, il arrive pas mal que les religieux dérapent, dans toutes les religions, pas besoin de déborder. Sans vouloir le défendre dans sa bourde, si je disais que comment une enseignante lesbienne pour le mariage pour tous, pouvait eduquer une classe orientale, comment réagiront nous au Liban par exemple ? Me dira-t-on va a Teheran poser cette question ?

    FRIK-A-FRAK

    15 h 48, le 24 septembre 2017

  • Et les hommes divorcent aussi ....

    Mill Linro

    15 h 46, le 24 septembre 2017

  • Malheureusement ce n'est plus que le moyen âge c'est l'âge de la démence...

    Wlek Sanferlou

    15 h 38, le 24 septembre 2017

  • C'est avec des gens pareils que certains chrétiens opportunistes auraient fait une alliance historique "pour sauver le Liban": quel gâchis pour le futur de nos enfants et de notre pauvre pays!

    Saliba Nouhad

    15 h 01, le 24 septembre 2017

  • Les femmes ...1/4... D'homme seulement... Moyen âge ...Des droits? ...

    Chammas frederico

    14 h 04, le 24 septembre 2017

  • On ne commente pas des propos venus de 10.000 ans avant notre ère. Point final.

    Un Libanais

    13 h 22, le 24 septembre 2017

  • Par analogie, l'homme qui est divorce est incapable de donner des conseils dans quel domaine?

    Kettaneh Tarek

    12 h 55, le 24 septembre 2017

  • L,OBSCURANTISME FAKIHIQUE IMPORTE D,IRAN... ET DES REVEURS REVENT DE L,APPLIQUER AU LIBAN... PAYS LIBRE ET OUVERT AU MONDE ET AUX DEMOCRATIQUES IDEES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 45, le 24 septembre 2017

  • Au contraire Cheikh, une femme qui a divorcé à cause des problèmes que son mari a du lui faire subir, peut donner beaucoup de conseils à des jeunes filles afin qu'elles ne fassent pas les mêmes erreurs qu'elle.

    Achkar Carlos

    12 h 37, le 24 septembre 2017

  • Dans le para sous la photo une typo: "Conseilles". "Conseils" est le mot. Bon Dimanche.

    Fady Challita

    12 h 24, le 24 septembre 2017

  • Qu'il fasse ses valises en toute urgence et aille pratiquer son obscurantisme et sa misogynie en Iran ! Que fait-il encore au Liban ??? Nous avons besoin de vivre normalement, de travailler et de bâtir un avenir décent pour nos enfants, de manger à notre faim et de pouvoir être fiers de notre patrie ! Nous avons besoin de personnes qui enseignent la tolérance, le vivre-ensemble et les vraies préceptes religieuses, qu'elles soient chiites, sunnites ou chrétiennes ! Nous en avons assez de la haine et des critiques gratuites déversées dans des discours qui n'apportent rien de positif pour notre vie de tous les jours, déjà assez difficile comme cela ! Irène Saïd

    Irene Said

    12 h 09, le 24 septembre 2017

  • Le moyen-age a ses idees, on n'y peut rien.

    Remy Martin

    12 h 08, le 24 septembre 2017

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