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Sport - Football

Karim Benzema reste au Real Madrid jusqu’en 2021, contre vents et marées

Placé depuis huit ans dans la lessiveuse merengue, Benzema a tout connu au Real : les piques de son ex-entraîneur José Mourinho, des poursuites de la justice espagnole, les dénigrements de la presse madrilène et les sifflets de ceux qui voient en lui le protégé de Zidane. Pourtant, au fil des ans, le joueur s’est invité dans la légende du Real : trois Ligues des champions assorties de deux LaLiga et deux Coupes du roi, pour un total de 14 titres. Gabriel Bouys/AFP

Karim Benzema et le Real Madrid, trajectoire au long cours : l'avant-centre a scellé sa prolongation de contrat jusqu'en 2021, a annoncé hier le club madrilène, où le Français s'est progressivement imposé depuis 2009 et compte s'inscrire dans la durée en dépit des critiques. Arrivé au Real à l'âge de 21 ans, Benzema semble parti pour y rester jusqu'à ses 33 ans, soit un total possible de 12 saisons. Une continuité qui impressionne dans ce club d'envergure planétaire, aussi agité que concurrentiel.
« Le Real Madrid et Karim Benzema se sont mis d'accord sur la prolongation du contrat du joueur, qui est désormais lié au club jusqu'au 30 juin 2021 », a écrit le club dans un communiqué. L'attaquant de 29 ans, dont le précédent bail courait jusqu'en 2019, donnera une conférence de presse aujourd'hui au stade Santiago-Bernabeu. Cette prolongation récompense l'incroyable régularité au plus haut niveau du Français, actuellement blessé à une cuisse et convalescent jusqu'à la mi-octobre, malgré des critiques récurrentes sur son style de jeu, voire son style de vie. « Quand tu joues dans un grand club et que tu es un grand joueur, tu es obligé de recevoir des critiques. Si on ne te critique pas, c'est que tu es un petit joueur », résumait-il en mai.

Statistiques élogieuses
Placé depuis huit ans dans la lessiveuse merengue, le Français a tout connu au Real : les piques de son ex-entraîneur José Mourinho, qui l'avait comparé à un chat « trop nonchalant » et « pas assez chasseur » ; les poursuites de la justice espagnole pour excès de vitesse ; les dénigrements de la presse madrilène, sévère avec ce n° 9 plus créateur que buteur ; et les sifflets de ceux qui voient en lui le protégé du président Florentino Pérez ou de l'entraîneur Zinedine Zidane, son compatriote. En France, c'est encore pire : Benz (81 sélections) a dû encaisser une mise en examen dans l'affaire de la sextape, qui lui a valu une non-convocation pour l'Euro 2016 à domicile et une mise à l'écart des Bleus, qu'il rêve de retrouver.
Au fil des années, le joueur formé à Lyon s'est pourtant invité dans la légende du Real, avec lequel il a remporté trois Ligues des champions (2014, 2016, 2017). Un record pour un joueur français, partagé avec Raphaël Varane et Raymond Kopa, et assorti de deux LaLiga (2012, 2017) et deux Coupes du roi (2011, 2014), pour un total de 14 titres. Devenu par ancienneté l'un des quatre capitaines du Real, Benzema est le huitième meilleur buteur de l'histoire du club avec 181 buts, à une seule longueur du mythique ailier Paco Gento. En C1, l'avant-centre a d'ores et déjà égalé le record de buts d'un Français, qu'il codétient depuis février avec Thierry Henry (51 buts chacun), et il est le sixième meilleur buteur, toutes nationalités confondues.
Bref, ses statistiques traduisent l'importance prise au fil des années par Benzema, toujours critiqué mais toujours présent. Depuis 2013, il est d'ailleurs l'avant-centre titulaire du Real en vertu de sa complicité avec Cristiano Ronaldo. « Je vis avec les critiques et je travaille », fait valoir le natif de Bron, capable de perdre cinq kilos la saison dernière pour être plus décisif. Il l'a d'ailleurs été, en mai, avec un dribble d'anthologie en demi-finale de C1 contre l'Atletico (3-0, 1-2). « Sportivement, pour moi, c'est l'un des meilleurs attaquants au monde », a estimé Zidane en août.
La prolongation de Benzema s'inscrit dans un vaste mouvement de consolidation de l'effectif merengue, double tenant de la C1. Auparavant, le latéral brésilien Marcelo (2022), le meneur de jeu espagnol Isco (2022) et le latéral espagnol Dani Carvajal (2022) ont également renouvelé leur bail. Et le président du Real, Florentino Pérez, a aussi fait une priorité de la prolongation de son entraîneur Zinédine Zidane, dont le contrat court jusqu'en 2018. « Au sujet de la prolongation, c'est fait », a réaffirmé Zidane mardi, signe qu'il ne reste plus qu'à officialiser l'accord.
Source : AFP

Karim Benzema et le Real Madrid, trajectoire au long cours : l'avant-centre a scellé sa prolongation de contrat jusqu'en 2021, a annoncé hier le club madrilène, où le Français s'est progressivement imposé depuis 2009 et compte s'inscrire dans la durée en dépit des critiques. Arrivé au Real à l'âge de 21 ans, Benzema semble parti pour y rester jusqu'à ses 33 ans, soit un total...

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