Les opérateurs de téléphonie mobile Alfa et Touch – respectivement gérés par l'égyptien Orascom et le koweïtien Zain – ont confirmé à L'Orient-Le Jour la mise en place d'une taxe additionnelle de 2 500 livres (1,7 dollar) sur toutes les recharges prépayées de téléphonie mobile.
L'adoption de cette taxe fait suite à l'entrée en vigueur, le 21 août, d'une vingtaine de mesures fiscales devant permettre de financer le relèvement de la grille des salaires de la fonction publique, suite à leur adoption par le Parlement les 18 et 19 juillet. Le texte met en place une taxe de 2 500 livres sur les reçus de téléphonie mobile. Selon le service client de Touch, cette taxe est applicable depuis hier, tandis que celui d'Alfa affirme ne pas encore avoir reçu le feu vert pour la répercuter. Les deux opérateurs ont toutefois suggéré que la hausse pourrait également concerner les forfaits mobile (« postpaid »). Ils n'ont toutefois pas pu préciser si une nouvelle hausse des tarifs était prévue en octobre, lors de l'entrée en vigueur de la hausse de la TVA d'un point, à 11 %. Le ministère des Télécoms n'était pas joignable dans l'immédiat.
Lundi, le ministre des Télécoms, Jamal Jarrah, et celui de l'Économie et du Commerce, Raëd Khoury, ont tous les deux mis en garde dans des communiqués relayés par l'Agence nationale d'information les revendeurs de cartes prépayées contre toute hausse illégale des prix au-delà du montant fixé, promettant de sanctionner les contrevenants. Entre-temps, plusieurs commerçants ont commencé à retirer les cartes prépayées de leurs points de vente en invoquant une suspension temporaire de l'approvisionnement par les distributeurs pour leur permettre d'imprimer de nouvelles cartes avec les tarifs majorés.
Lire aussi
Taxes sur les billets d’avion : l’AIB interdit aux compagnies de faire payer les passagers
L'adoption de cette taxe fait suite à l'entrée en vigueur, le 21 août, d'une vingtaine de mesures...
commentaires (3)
Fallait s'y attendre, dans un pays où rien...absolument rien n'est contrôlé par un Etat-fantôme...où chacun fait ce qu'il veut et où le mensonge est roi ! Notre pays, le Liban, a rejoint la cohorte des pays que nous désignons dédaigneusement de sous-développés...croyant être mieux qu'eux. Irène Saïd
Irene Said
16 h 54, le 30 août 2017