Les États auprès desquels de nouveaux ambassadeurs du Liban ont été nommés ont commencé à accepter les lettres de créance des diplomates alors que des rumeurs, parfois malveillantes, retardent l'installation d'autres.
La Chine, l'Autriche, Oman et Bahreïn ont ainsi accepté les accréditations, respectivement, de Milia Jabbour, Ibrahim Assaf, Albert Samaha et Milad Nammour. Si d'autres diplomates attendent toujours leur tour, c'est notamment en raison des vacances d'été, que ce soit en Europe ou ailleurs. Le fait qu'un mois après leur nomination, des ambassadeurs n'aient toujours pas été accrédités ne signifie cependant pas qu'ils ne seront pas maintenus à leur poste, comme certains le laissent entendre avec insistance, car, conformément à la convention de Vienne, un État bénéficie d'un délai d'un à trois mois pour accepter les lettres de créance d'un ambassadeur nommé auprès de lui. Suivant la coutume en vigueur, si un pays n'a pas l'intention d'agréer la nomination du chef d'une mission diplomatique déterminée, il peut ne pas en informer directement le gouvernement concerné, et attendre que le délai de trois mois expire. Passé ce délai, le gouvernement est tenu de nommer un autre diplomate au même poste.
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Depuis que l'équipe Hariri a adopté un nouveau train de nominations diplomatiques, il y a un mois, des rumeurs ont commencé à circuler au sujet de certains ambassadeurs désignés à des postes-clés et se sont amplifiées au fur et à mesure que le temps passait sans que leur accréditation ne soit acceptée. C'est le cas notamment de Johnny Ibrahim, désigné au Vatican, que la rumeur présente comme un franc-maçon sur le point d'atteindre le sommet de la pyramide au sein de cette organisation contestée par l'Église, laquelle aurait fait savoir aux autorités libanaises qu'elle s'oppose à ce choix.
Sans nier avoir fait partie de la franc-maçonnerie, Johnny Ibrahim a assuré, lorsqu'il avait été interrogé sur la question, qu'il en avait démissionné. Toujours est-il que ni le palais Bustros ni aucune autre autorité libanaise n'ont été notifiés d'une éventuelle opposition du Saint-Siège à la nomination de M. Ibrahim.
Selon des sources diplomatiques, un autre diplomate qui convoitait le même poste serait à l'origine de ces rumeurs, lesquelles veulent actuellement que Johnny Ibrahim soit nommé à Washington, en remplacement de Gaby Issa, détenteur de la double nationalité libano-américaine. M. Issa serait à son tour nommé au Vatican, puisqu'il ne peut pas représenter le Liban dans un pays dont il détient la nationalité et que la procédure nécessaire pour renoncer à la nationalité américaine nécessite quatre à six mois. Washington aurait d'ailleurs demandé officieusement au Liban de nommer un autre chef de mission diplomatique, mais le président Michel Aoun aurait refusé.
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La Chine, l'Autriche, Oman et Bahreïn ont ainsi accepté les accréditations, respectivement, de Milia Jabbour, Ibrahim Assaf, Albert Samaha et Milad Nammour. Si d'autres diplomates attendent toujours leur tour, c'est notamment en raison des vacances d'été, que ce soit en Europe ou ailleurs. Le fait qu'un mois après leur nomination, des ambassadeurs n'aient toujours pas été accrédités ne signifie cependant pas qu'ils ne seront pas maintenus à leur poste, comme certains le laissent entendre avec insistance, car, conformément à la convention de Vienne, un État bénéficie d'un délai d'un à trois mois...
KEL MINE TABA3OU... ET LA PARTIE TRES TRES VIEILLE CONTINUE JUSQU,AUJOURD,HUI !
19 h 51, le 27 août 2017