Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Crise des migrants

La France assure ne pas vouloir prendre le leadership en Libye

Le président français Emmanuel Macron (au centre) a visité hier un centre de réfugiés à Orléans. Après quoi, il s’est rendu à la mairie de la ville pour assister à la remise de la citoyenneté française à certains de ces mêmes réfugiés. Michel Euler/Pool/AFP

La France n'a pas l'intention de prendre « un hypothétique leadership en Libye », a affirmé hier la secrétaire d'État française aux Affaires européennes, Nathalie Loiseau, concernant la crise des migrants en Méditerranée et après la réunion mardi, près de Paris, des deux frères ennemis libyens, Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, respectivement l'homme fort de l'est du pays et le chef du gouvernement d'entente nationale (GNA). Mme Loiseau s'exprimait à l'issue d'une rencontre, à Rome, avec son homologue italien Sandro Gozi. Il s'agit de « prendre notre part dans l'urgence de la résolution d'une crise qui fait beaucoup de dégâts en Libye et a beaucoup de conséquences en Europe », a-t-elle ajouté.
Concernant les hot spots (centres d'examen des demandes d'asile) que la France veut ouvrir en Libye, au Niger et au Tchad, Mme Loiseau a précisé qu'il fallait vérifier « si et comment » cette opération sera possible, en liaison avec le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés et l'Organisation internationale des migrations. Le président français Emmanuel Macron s'est exprimé hier matin sur ces centres, disant vouloir les ouvrir dès cet été. « Les gens, on va aller les chercher, a-t-il déclaré. (...) On va essayer de le faire avec l'Europe, mais nous, la France, on le fera. » Toutefois, en soirée, l'Élysée a indiqué juger que ce n'est « pas possible aujourd'hui » pour des raisons de sécurité, mais enverra une mission fin août pour en étudier la faisabilité.
Parallèlement, le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, a annoncé la présentation au Parlement d'un plan pour déployer des navires dans les eaux libyennes. « Nous sommes en train de discuter des détails de la mission de soutien aux autorités libyennes dans la lutte contre les trafiquants (d'êtres humains) et nous les présenterons mardi », a déclaré M. Gentiloni. « La demande que nous ont adressée les autorités libyennes, de collaboration et d'assistance à leurs gardes-côtes, peut représenter un tournant dans la gestion de la situation » des migrants partant des côtes libyennes, a ajouté M. Gentiloni.
Sources : agences

La France n'a pas l'intention de prendre « un hypothétique leadership en Libye », a affirmé hier la secrétaire d'État française aux Affaires européennes, Nathalie Loiseau, concernant la crise des migrants en Méditerranée et après la réunion mardi, près de Paris, des deux frères ennemis libyens, Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, respectivement l'homme fort de l'est du pays et le...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut