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Liban - Droit de réponse

Précisions de l’opposition à la municipalité de Bazbina

Suite à la réplique adressée par la municipalité de Bazbina (Akkar) à ses détracteurs et publiée le 20 juillet dans L'Orient-Le Jour, une réponse nous est parvenue de Mohammad Arabi, expert en développement social, au nom de ce qu'il a appelé « l'opposition à la municipalité ». Le litige, expliqué dans un article publié le 24 juin dernier intitulé « Le village de Bazbina secoué par des controverses sur des projets municipaux », porte principalement sur deux projets : une installation solaire pour faire fonctionner un puits et un futur projet de réseaux d'égouts.
Dans sa réponse aux arguments de la municipalité, M. Arabi estime que « l'opposition est un droit naturel et justifié », appelant l'autorité locale « à écouter le son de cloche adverse ». Reprenant l'argument selon lequel le ministère de l'Environnement a donné son approbation pour le futur projet de réseaux d'égouts, il souligne que « cette approbation sous conditions, qui a été accompagnée de la signature d'un engagement imposé à la municipalité, prouve que les plaintes déposées étaient bien professionnelles, contrairement à ce qui a figuré dans la réponse ».
Sur la question des réunions publiques concernant les projets, que la municipalité affirme avoir organisées, M. Arabi précise qu'une seule, en date du 3 juillet, s'était tenue en présence de représentants des ministères de l'Environnement et de l'Énergie et des habitants, « les autres ayant été consacrées à des partisans de l'équipe municipale ».
M. Arabi réfute par ailleurs l'argument selon lequel « la municipalité de Bazbina est la seule à avoir effectué des études d'impact environnemental dans le Akkar, puisque celle de Dora l'a déjà fait ». Sur l'opposition aux excavations d'un terrain en vue de l'installation de l'équipement solaire cité précédemment, il souligne que « l'approbation du ministère des Finances (propriétaire du terrain), dont parle la municipalité, s'est limitée à 1 500 mètres carrés en raison des plaintes qui lui ont été adressées », suggérant que le projet initial aurait été bien plus étendu. Selon lui, « les photos attestent des dégâts sur place ».
M. Arabi répond aussi à l'argument selon lequel les frontières des forêts protégées n'ont pas été délimitées, invitant la municipalité à œuvrer pour l'adoption d'une loi en ce sens au Parlement, « au lieu d'envoyer un message au ministère de l'Environnement affirmant que les excavations (source de la polémique) n'ont pas lieu dans un terrain protégé ».

Suite à la réplique adressée par la municipalité de Bazbina (Akkar) à ses détracteurs et publiée le 20 juillet dans L'Orient-Le Jour, une réponse nous est parvenue de Mohammad Arabi, expert en développement social, au nom de ce qu'il a appelé « l'opposition à la municipalité ». Le litige, expliqué dans un article publié le 24 juin dernier intitulé « Le village de...

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