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Liban

Hariri à la BM : Mon principal souci est de protéger le Liban et relancer son économie

Saad Hariri rencontrant des employés libanais de la Banque mondiale. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre, Saad Hariri, a visité lundi le siège de la Banque mondiale (BM) à Washington. Il a été accueilli, ainsi que la délégation libanaise, par une équipe de Libanais travaillant à la BM et au Fonds monétaire international, ainsi que par le représentant du groupe arabe à la BM, Mirza Hassan, son homologue au FMI, Hazem Beblaoui, et le directeur Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, l'ancien ministre libanais Jihad Azhour.
S'adressant à ces experts, Saad Hariri a fait remarquer que le Liban « vit une sorte de petit miracle au sein d'une région embrasée », estimant que l'accord politique auquel sont arrivées les différentes factions « a préservé le pays ». « Mon unique souci est de protéger le Liban et de faire tout mon possible pour relancer son économie et renforcer sa stabilité, a-t-il ajouté. C'est l'essentiel de ce que je suis venu dire à la BM aujourd'hui, parce qu'au Liban, nous savons que nous lie à la Banque un partenariat vieux de dizaines d'années. Un partenariat que nous voudrions développer, afin de relancer l'économie libanaise, surtout en cette période difficile, que ce soit au niveau du taux de croissance ou du déficit dont nous souffrons en raison de la présence d'un million et demi de réfugiés syriens sur notre sol. »
Et de poursuivre : « Nous cherchons à créer des emplois au Liban. Nous voulons également élaborer un plan d'investissement pour le développement de toutes les infrastructures, allant de l'électricité à l'eau, aux télécommunications, parce que l'investissement dans ces secteurs est très utile pour le pays et qu'il est de nature à modifier notre économie et à ouvrir la voie à l'essor du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie... » Il a insisté sur l'état de délabrement de l'infrastructure au Liban, qui s'est aggravé avec le flux de réfugiés syriens.
En réponse à une question, M. Hariri a estimé que « la marge d'investissement dans le pays est très large, malgré les grands défis auxquels nous faisons face », rappelant certaines réalisations récentes comme le vote d'une loi électorale après sept ans d'attente. Il a évoqué à plus d'une reprise « l'entente politique » dont le président de la République et lui ont posé les bases. Et ce, bien que les sujets conflictuels demeurent, comme autour du rôle de l'Iran et de la Syrie, par exemple. « Ces différends ne gèlent pas le travail du gouvernement, a-t-il poursuivi. Nous travaillons aussi à accélérer l'adoption du projet de forage de gaz et de pétrole, et il sera adopté au Parlement dans les semaines qui suivent. L'échelle des salaires, elle, vient d'être votée. Nous sommes tous conscients de l'ampleur des défis et prêts aux concessions pour relever le pays. »

Le Premier ministre, Saad Hariri, a visité lundi le siège de la Banque mondiale (BM) à Washington. Il a été accueilli, ainsi que la délégation libanaise, par une équipe de Libanais travaillant à la BM et au Fonds monétaire international, ainsi que par le représentant du groupe arabe à la BM, Mirza Hassan, son homologue au FMI, Hazem Beblaoui, et le directeur Moyen-Orient et Asie...

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