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À La Une - Irak

Les forces irakiennes s'approchent des dernières poches jihadistes à Mossoul

"Il reste moins d'un kilomètre carré de la vieille ville à reprendre", selon l'armée irakienne.

Une épaisse fumée se dégage de la vieille ville de Mossoul. REUTERS/Erik De Castro

Les forces irakiennes ont repris aux jihadistes les deux tiers de la vieille ville de Mossoul, une semaine après le lancement d'un assaut contre le dernier carré du groupe Etat islamique (EI), a annoncé dimanche un haut responsable militaire.

"65 à 70 % de la vieille ville a été libérée, il reste moins d'un kilomètre carré à reprendre", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Salam al-Obeidi, des services d'élite du contre-terrorisme qui mène l'assaut. Il s'exprimait à l'intérieur de la vieille ville dévastée, à environ 50 mètres de ce qu'il reste du minaret penché surnommé "Hadba" ("la bossue") détruit mercredi par l'organisation extrémiste sunnite.
Il ne reste que "quelques centaines de combattants de Daech" dans la vieille ville, a-t-il estimé en utilisant un acronyme en arabe de l'EI.

Derrière lui apparaissait la base du minaret datant du XIIe siècle, qui était le symbole de Mossoul et l'un des monuments les plus emblématiques d'Irak. Les jihadistes ont fait exploser le minaret le 21 juin, en même temps que la mosquée al-Nouri, où Abou Bakr al-Baghdadi avait donné en juillet 2014 son premier prêche en tant que chef de l'EI, sa dernière apparition publique à ce jour.

Les rues étroites de la vieille ville qui comprend de nombreux trésors architecturaux étaient jonchées de décombres. Les combats dans la vieille ville ont été parmi les plus intenses depuis le début de la guerre contre l'EI. Les journalistes de l'AFP ont constaté des dégâts considérables dans le vieux Mossoul.

Dimanche soir, les forces irakiennes ont annoncé avoir repoussé une série d'attaques menées par des kamikazes de Daech en dehors de la vieille ville. Les assaillants sont passés à l'attaque dans Haï al Tanak, un quartier déshérité situé à l'ouest de la vieille ville, laquelle constitue le dernier bastion des jihadistes dans Mossoul. C'est la première vague d'attaques de ce genre signalée en dehors de la vieille ville depuis le déclenchement, voici une semaine, des opérations pour reprendre ce quartier historique.


Encerclés, les jihadistes opposent une résistance féroce en ayant recours à des engins piégés, des tirs au mortier, des attaques suicides ou des tireurs d'élite. Quelque 100.000 civils sont encore pris au piège dans la vieille ville, et sont utilisés comme boucliers humains par les jihadistes.

Les forces irakiennes ont lancé une offensive en octobre pour reprendre Mossoul (nord) aux jihadistes qui s'étaient emparés de la deuxième ville d'Irak en 2014. Elles avaient repris en janvier l'est de la ville puis ont lancé une offensive en février sur l'ouest, où se trouve la vieille ville.

 

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