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Liban - Loi électorale

Le Parlement et le gouvernement attendent l’entente...

Georges Adwan, Ibrahim Kanaan et Gebran Bassil se sont réunis hier au ministère des Affaires étrangères.

Les débats portant sur les détails techniques de la loi électorale se poursuivent. Une nouvelle réunion s'est ainsi tenue hier au siège du ministère des Affaires étrangères. Étaient présents le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, et Ibrahim Kanaan, député aouniste du Metn. L'occasion pour les participants de tenter d'aplanir les obstacles entravant encore la mise en place du nouveau texte axé sur la proportionnelle appliquée à 15 circonscriptions. Tard en soirée, une réunion élargie a regroupé MM. Bassil, Adwan et Kanaan ainsi que Nader Hariri, Ali Hassan Khalil et Hussein Khalil.
À l'issue de la première rencontre, Georges Adwan a assuré que « les réunions se poursuivront sans arrêt », affirmant que « le pays finira par avoir une nouvelle loi électorale ».
Quant à Ibrahim Kanaan, il a fait état d'une « atmosphère positive, indiquant que le but est d'assurer la bonne représentativité ».
Cette rencontre tripartite a revêtu une importance certaine, dans la mesure où elle est intervenue trois jours avant la séance parlementaire prévue lundi et consacrée à l'examen de la réforme du système électoral.
À la faveur de l'optimisme que les proches du régime tiennent à propager dans les milieux politiques, des sources bien informées ont indiqué hier à l'agence d'information al-Markaziya que la version finale du code électoral est presque prête, et qu'elle verra le jour avant le 19 juin, le mandat de la Chambre arrivant à expiration le lendemain.
Dans les mêmes milieux, on fait savoir que le nœud de la durée de la prorogation de la législature – désormais inévitable – reste à défaire. Il y a aussi la question du vote préférentiel et du seuil d'éligibilité.
Face à ce tableau, des proches du dossier de la réforme électorale n'écartent pas la possibilité d'un ajournement de la séance parlementaire de lundi.
Selon un observateur politique interrogé par L'Orient-Le Jour, « la Chambre devrait se réunir lundi dans le cadre d'une session parlementaire extraordinaire exclusivement consacrée à l'examen de la loi électorale ». « Celle-ci devrait être transférée par l'exécutif au législatif pour examen approfondi », ajoute-t-il, notant que « si le désaccord autour des détails techniques persiste, le Parlement n'aura pas de raison de tenir sa séance prévue dans deux jours ». Cet observateur semble écarter la possibilité pour les députés de se saisir de la loi électorale.
Même son de cloche chez le mouvement Amal du président de la Chambre, Nabih Berry. « La loi électorale devrait faire l'objet d'une entente politique élargie », déclare un proche de M. Berry à L'OLJ. Il ne manque toutefois pas de mettre en garde contre « certains qui tentent de diaboliser les détails » de la nouvelle mouture électorale. Une allusion à Gebran Bassil, implicitement accusé par le chef du législatif d'entraver l'entente autour d'une loi, à cause d'un package deal politique qui exige une série de réformes constitutionnelles.
En dépit de ce constat, ce cadre Amal se veut optimiste : « Il y a encore du temps pour régler les désaccords apparus lors des négociations autour de la réforme du système électoral, d'autant que le mandat de la Chambre expire le 20 juin courant. »
À leur tour, les FL semblent confiantes quant au fait que la législation électorale tant attendue finira par voir le jour avant le 19 juin. « Nous avons encore dix longs jours pour nous entendre sur le nouveau code », dit à ce sujet un cadre de la formation de Samir Geagea, interrogé par L'OLJ.

Le gouvernement...
À l'instar de Nabih Berry, le Premier ministre, Saad Hariri, semble être dans une phase d'expectative. Il attend une entente élargie pour convoquer son cabinet à une séance gouvernementale. C'est à la faveur de cette logique que Michel Pharaon, ministre d'État à la Planification, confie à L'OLJ que jusqu'à hier, aucune convocation à une séance du Conseil n'a été adressée. « En fin de compte, ils devront trancher cette question. Et je crois que les résultats vont se faire sentir avant le 19 juin », déclare M. Pharaon sur un ton visiblement optimiste.

Les débats portant sur les détails techniques de la loi électorale se poursuivent. Une nouvelle réunion s'est ainsi tenue hier au siège du ministère des Affaires étrangères. Étaient présents le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, et Ibrahim Kanaan, député aouniste du Metn. L'occasion pour les participants de tenter...

commentaires (2)

DE L,ACHAT OU DE LA VENTE... LES MARCHANDS DU TEMPLE !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 55, le 11 juin 2017

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Commentaires (2)

  • DE L,ACHAT OU DE LA VENTE... LES MARCHANDS DU TEMPLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 55, le 11 juin 2017

  • Georges Adwan, Ibrahim Kanaan et Gebran Bassil se sont réunis hier au ministère des Affaires étrangères QUAND LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DEVIENT LA CUISINE OU SE CONCOCTENT DES LOIS ELECTORALES DOMESTIQUES QUI PERMETTROPNT A BASSIL ADWANE ET KANAAN DE RESTER DEPUTINS OU SINISTRES A VIE CELA SIGNIFIE QU'IL EST ABSOLUMENET SUPERFLU D'ORGANISER DES ELECTIONS QUE LES DUOCRATIES CHITTE,CHRETINE, DRUZE OU SUNNITE NOMMENT LEURS DEPUTINS ET QU'ON FASSE L'ECONOMIE DE TOUTE CETTE LOI ET DE TOUT CE CARNAVAL ELECTORAL QUI RAMENERA AU PARLEMENT LES MEMES PARLEMENTEURS ET COMME LE DIT L'ADAGE PARLE MENTEZ PARLE MENTEZ IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE

    Henrik Yowakim

    14 h 05, le 10 juin 2017

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