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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Accusant Comey de mensonges, Trump se dit prêt à témoigner sous serment

Le president américain, Donald Trump, lors d’une conférence de presse hier avec son homologue roumain, Klaus Iohannis, à la Maison-Blanche. Jonathan Ernst/Reuters

Donald Trump a accusé hier James Comey de mensonges et s'est dit prêt à démentir sous serment le témoignage de l'ancien directeur du FBI, qui a affirmé que le président américain lui avait demandé d'abandonner une enquête sur l'un de ses ex-conseillers. Le dirigeant, à l'occasion d'une conférence de presse avec le président roumain Klaus Iohannis, a promis de dire « dans un avenir très proche » s'il détenait des enregistrements de ses conversations privées avec James Comey, comme il l'avait un temps insinué, mais il a prévenu : « Vous serez très déçu quand vous entendrez la réponse. »
M. Comey, limogé le 9 mai, a affirmé cette semaine que le milliardaire lui avait demandé d'abandonner un volet de l'enquête russe sur le général Michael Flynn, ex-conseiller à la Sécurité nationale. « Il n'y aurait rien de mal si je l'avais fait, selon tous les gens que j'ai lus aujourd'hui. Mais je n'ai pas dit cela », a déclaré Donald Trump dans la roseraie de la Maison-Blanche. Puis il a répondu qu'il était disposé « à 100 % » à le déclarer sous serment, notamment devant le procureur spécial Robert Mueller, qui supervise depuis le mois dernier tous les volets de l'enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle, y compris selon M. Comey sur une éventuelle entrave à la justice.
Il a aussi nié avoir réclamé à M. Comey sa « loyauté ». L'audition de l'ex-grand policier « n'a montré aucune collusion, aucune entrave », a assuré Donald Trump. « Tout va très bien. C'était une excuse des démocrates qui venaient de perdre une élection que certains disaient imperdable. » « Franchement James Comey a confirmé beaucoup de choses que j'avais dites, et certaines choses qu'il a avancées n'étaient pas vraies », a-t-il ajouté.

Stratégie de contre-attaque
Jusqu'à présent, le dirigeant américain avait laissé ses proches répondre dans les médias, selon une ligne directrice qui devient apparente : ne retenir que certaines parties du témoignage de M. Comey, et en dénoncer les plus accablantes pour le milliardaire. Les défenseurs de la Maison-Blanche retiennent en premier lieu l'admission par l'ancien procureur qu'il avait fait fuiter à la presse en mai, via un ami, les notes dans lesquelles il avait consigné certains rendez-vous en tête à tête avec Donald Trump. « Il organise des fuites », a déploré le locataire de la Maison-Blanche.
Dans ces écrits, M. Comey décrivait sa gêne face aux requêtes « dérangeantes » du président, qui lui aurait dit « espérer » qu'il « abandonne » l'enquête sur Michael Flynn, soupçonné de mensonges relatifs à ses discussions avec l'ambassadeur russe. « S'il faisait fuiter régulièrement, il doit être poursuivi », a lancé hier un porte-flingue de M. Trump, son premier directeur de campagne Corey Lewandowski, sur NBC. L'avocat engagé par le président pour gérer la crise, Marc Kasowitz, a de même insinué que l'ancien chef du FBI pourrait être poursuivi pour ces « fuites non autorisées ».
Source : AFP

Donald Trump a accusé hier James Comey de mensonges et s'est dit prêt à démentir sous serment le témoignage de l'ancien directeur du FBI, qui a affirmé que le président américain lui avait demandé d'abandonner une enquête sur l'un de ses ex-conseillers. Le dirigeant, à l'occasion d'une conférence de presse avec le président roumain Klaus Iohannis, a promis de dire « dans un avenir...

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