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Campus - Libre cours

Before We Heal, un court-métrage qui doit absolument voir le jour

Nadim Hobeika, dont le film de diplôme a été projeté dans différents festivals à travers le monde, a suivi après l’Iesav une formation à la School of Visual Arts à Manhattan.

Yumna et Saleem se sont aimés. Leur histoire, comme tant d'autres histoires d'amour, a pris fin. Mais la page n'est pas encore tournée. Si leur couple relève du passé, leurs peines, leurs déceptions, les blessures qu'ils se sont infligées, elles, demeurent à fleur de peau, prêtes à ressurgir et à les harceler. Before We Heal, le court-métrage que prépare actuellement Nadim Hobeika, 24 ans, est inspiré d'histoires vraies et de faits réels. « Les sentiments que ce court-métrage évoque sont universels. Chacun peut s'y retrouver. L'histoire se déroule chez Yumna. Un matin où Saleem passe pour un café, la tension est palpable entre les ex-amoureux... Jusqu'au moment où l'homme se retrouve coincé dans les toilettes », raconte avec enthousiasme le jeune réalisateur. Et c'est à travers la porte des cabinets qui les sépare, à travers un morceau de bois qui les empêche de se voir, que l'ancien couple discute, échange et arrive enfin à communiquer. « Le spectateur apprend ainsi leur histoire. Il cerne la dynamique de leur relation, comprend leur rupture, découvre leurs souvenirs... »

 

 

 


Si l'histoire du film est bien ancrée dans la réalité, si Nadim sait la raconter au cinéma avec une grande sensibilité, le financement du projet, lui, n'est pas encore complètement assuré. « Il est très dur de financer des courts-métrages au Liban », confie Nadim Hobeika, qui a obtenu son diplôme de l'Institut des études scéniques audiovisuelles et cinématographiques de l'USJ en 2014. Une situation qui ne décourage pas pour autant le jeune passionné de cinéma qui a lancé au mois de mai une campagne de crowdfunding sur la plate-forme Zoomaal afin de réunir les 10 000 dollars nécessaires pour la réalisation de son court-métrage.
« Cette campagne prend fin à la mi-juin, précise Nadim Hobeika. J'invite toux ceux qui aiment le 7e art à visiter le site et à voir un aperçu du film pour en savoir plus sur ce projet... Et s'ils le désirent, ils pourront contribuer pour le montant de leur choix, en ligne ou dans les locaux de Zoomaal à Monnot. Toute contribution compte. Aucun montant n'est trop petit. »

 

Formation aux EU, clips au Liban
« Yumna sera campée par la merveilleuse Yumna Marwan. Je pense que cette actrice est d'une sensibilité incomparable. Elle se glisse parfaitement dans la peau du caractère et arrive à transmettre les plus belles émotions... Pour le rôle de Saleem, je suis toujours en phase de casting. »

Le jeune réalisateur, dont le film de diplôme a été projeté dans différents festivals à travers le monde, a suivi après l'obtention de son diplôme de l'Iesav une formation à la School of Visual Arts à Manhattan. « Après mon retour au Liban en 2015, j'ai réalisé deux clips musicaux pour le groupe Adonis. Et parallèlement à mes projets de création cinématographique, j'assiste des cinéastes pour lesquels j'ai une grande admiration comme Éliane Raheb, Ahmad Ghossain – qui a fait la première de son film à Cannes il y a deux semaines –, Nadim Tabet et Simon el-Habre », raconte le jeune cinéaste, avant de conclure : « Ce projet me tient vraiment à cœur. J'y vois une aventure, un risque, un combat, mais surtout une thérapie. Je compte sur le soutien de ceux qui nous lisent et j'espère sincèrement qu'il verra le jour. »

Pour en savoir plus sur « Before We Heal » : www.zoomaal.com/projects/beforeweheal

Yumna et Saleem se sont aimés. Leur histoire, comme tant d'autres histoires d'amour, a pris fin. Mais la page n'est pas encore tournée. Si leur couple relève du passé, leurs peines, leurs déceptions, les blessures qu'ils se sont infligées, elles, demeurent à fleur de peau, prêtes à ressurgir et à les harceler. Before We Heal, le court-métrage que prépare actuellement Nadim Hobeika, 24...

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