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Économie - Électricité

Report du remplacement de la centrale de Jiyeh

La sous-commission présidée par le député Mohammad Hajjar (au centre) est également revenue sur le dossier de la réhabilitation de la centrale électrique de Zouk. Photo ANI

Le président de la sous-commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l'Énergie et de l'Eau, le député Mohammad Hajjar, a communiqué hier le nouveau calendrier du projet de remplacement de la centrale de Jiyeh, dont les travaux pourraient démarrer « courant 2018 ».

Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de la sous-commission avec le ministre de l'Énergie et de l'Eau, César Abi Khalil, ainsi que des responsables d'Électricité du Liban (EDL) et du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR).

Pour rappel, le Conseil des ministres avait approuvé, le 18 avril 2016, la demande du ministère de l'Énergie de charger le CDR de trouver les financements – estimés à environ 400 millions de dollars – pour le démantèlement et la décontamination de la centrale actuelle et la construction d'une nouvelle, plus puissante.

L'appel d'offres pour la première phase de ce projet, prévoyant le démantèlement de la centrale, devait initialement être lancé début 2017, une fois que les études préliminaires commandées en juillet 2016 par le CDR à Électricité de France (EDF) seraient achevées.

« L'étude d'EDF sur la faisabilité du démantèlement doit être livrée le 18 octobre ; celle portant sur la construction d'une nouvelle centrale, le 11 février 2018 », a indiqué M. Hajjar à L'Orient-Le Jour, sans préciser les raisons de ce report. « Ces dates seront également les points de départ respectifs pour le lancement de la rédaction des cahiers des charges pour chacune de ces étapes », a-t-il ajouté, notant que « les modalités de la phase de transition entre le démantèlement de l'ancienne centrale et la mise en service de la nouvelle doivent encore être arrêtées ».

Négociations pour Zouk
M. Hajjar a également affirmé que le gouvernement avait relancé en octobre dernier les négociations avec la société italienne Ansaldo, afin de diminuer la facture de la réhabilitation de la centrale de Zouk. « Le montant de l'offre d'Ansaldo (non communiqué par le député, NDLR), qui a remporté ce marché public en 2016, est proche de celui de la construction d'une nouvelle centrale. L'État se donne désormais trois mois pour obtenir un rabais ou changer ses plans », a-t-il poursuivi, rappelant que l'offre d'Ansaldo avait été « la seule retenue » à l'issue de la procédure. Les premières discussions avec Ansaldo, qui ont débuté en juillet dernier, ne devaient pas dépasser deux mois.

En parallèle, la sous-commission a également abordé le sujet de la plainte déposée en 2016 par la municipalité de Barja (Chouf) contre EDL et visant la pollution de l'air provoquée par les émanations de la centrale de Jiyeh. « Un rapport d'expert mesurant le niveau de pollution est attendu depuis six mois », a déclaré M. Hajjar, qui espère un dénouement fin juin ou début juillet.

Pour rappel, les centrales de Jiyeh et de Zouk peuvent déployer en théorie respectivement 346 et 607 mégawatts (MW, selon le site internet d'EDL ; sans compter les nouveaux moteurs inversés, mis en service début 2017 et qui produisent 272 MW supplémentaires.

Le président de la sous-commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l'Énergie et de l'Eau, le député Mohammad Hajjar, a communiqué hier le nouveau calendrier du projet de remplacement de la centrale de Jiyeh, dont les travaux pourraient démarrer « courant 2018 ».
Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de la sous-commission avec le ministre de l'Énergie et de...

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