Rechercher
Rechercher

Sport - IndyCar – 500 miles d’Indianapolis

La participation d’Alonso, une aubaine pour l’image de la F1 aux États-Unis...

Fernando Alonso, double champion du monde de F1, a fait des étincelles lors des 500 miles d’Indianapolis, dimanche, mais a dû renoncer à 21 tours de l’arrivée en raison d’une casse moteur, laissant le champ libre à Takuma Sato, premier Japonais à s’imposer dans la prestigieuse épreuve de vitesse. Alonso était dans le peloton de tête quand son propulseur a rendu l’âme. Il a même mené la course à plusieurs reprises, mais c’est finalement son coéquipier japonais de l’écurie Andretti qui a franchi le premier le drapeau à damiers, après un sprint final époustouflant contre le pilote brésilien Helio Castroneves. Jamie Squire/Getty Images/AFP

La venue d'Alonso à Indianapolis a représenté une aubaine pour la formule 1 (F1) : une telle infidélité aurait été impossible du temps de l'ancien patron Bernie Ecclestone, mais les nouveaux propriétaires, les Américains de Liberty Media, cherchent justement à développer leur sport aux États-Unis. Et l'impact de la décision du pilote espagnol ne s'est pas fait attendre : il n'avait pas encore accompli le moindre mile au volant de sa formule Indy qu'il avait déjà remarqué un soudain intérêt pour sa personne.
« La réaction des gens et de l'Amérique a été plus grande que je ne le pensais », racontait ainsi Alonso, avant même ses premiers tours de roue au volant de sa McLaren-Andretti-Honda, début mai. « Rien qu'à l'aéroport à Indianapolis, à Chicago, plein de gens m'ont arrêté pour me serrer la main, me souhaiter bonne chance, des choses auxquelles on n'est pas habitué en Amérique où la F1 n'est pas très populaire. En général, on choisit cet endroit pour pouvoir être tranquille, personne ne nous reconnaît ici, mais ça ne semble plus être le cas à présent », souriait-il.
Durant tout un mois, le pilote espagnol, contraint à l'abandon à 21 tours de l'arrivée sur casse moteur, dimanche, après une course prometteuse, a été un ambassadeur idéal pour la F1 aux États-Unis : souriant, affable, sans forfanterie et, surtout, extrêmement performant en piste. Certes, les dirigeants de la F1 ont mal pris de le voir rater le GP de Monaco pour courir à la place à Indianapolis, mais, au final, ils en sont certainement sortis gagnants. « D'un côté, c'est bien pour l'Amérique et les 500 miles d'Indianapolis, mais, d'un autre côté, c'est dommage qu'il ne soit pas venu à Monaco, qui est un de nos Grands Prix emblématiques », estime Norman Howell, directeur de la communication de la F1. « Mais on veut que l'empreinte de la F1 soit la plus grande possible. Le marché américain est très important, naturellement, et on est en train d'aller chercher des villes américaines » pour organiser des GP, poursuit-il.
À ce titre, l'expérience d'Alonso à Indianapolis a certainement poussé davantage d'Américains à s'intéresser à la F1. Et il n'y a pour l'heure qu'un seul Grand Prix américain au calendrier, un chiffre que les nouveaux « grands argentiers » de la F1 aimeraient voir augmenter, jusqu'à trois ou quatre courses par saison. « Le public américain aime bien le sport auto, et c'est peut-être juste à nous de mieux expliquer notre sport, reprend Norman Howell. Ce n'est pas un secret, on est en train de parler avec trois, quatre, cinq grandes villes qui sont intéressées. »
La venue du double champion du monde de F1 a été positive pour tout le monde, estime Mark Miles, le PDG de Hulman & Company, propriétaire de l'IndyCar, qui ne semble pas voir les velléités de la F1 vers l'Amérique d'un si mauvais œil. « C'est bien pour nous, c'est bien pour Alonso qu'il soit venu, pour son image aux États-Unis, et donc c'est bien pour l'image de la F1 ici aussi, analyse Mark Miles. Tout le monde a entendu parler de la F1, mais il n'y a qu'une course aux États-Unis pour le moment et je suis sûr qu'ils essaient, autant qu'Alonso, de profiter de sa venue à Indianapolis, tant mieux pour eux. »
L'IndyCar et ses courses spectaculaires restent, pour le moment, bien plus populaires que la F1 aux États-Unis. « On a des voitures toutes proches les unes des autres et n'importe qui peut gagner la course, tandis qu'en F1, aujourd'hui, il n'y a que quatre voitures qui gagnent et je pense que le spectacle est moins garanti », note ainsi Simon Pagenaud, pilote français en IndyCar. « Je suis personnellement moins intéressé par la F1 que je ne l'étais auparavant, mais s'ils souhaitent venir aux États-Unis, pas de problèmes », assure le champion IndyCar en titre.
Source : AFP

La venue d'Alonso à Indianapolis a représenté une aubaine pour la formule 1 (F1) : une telle infidélité aurait été impossible du temps de l'ancien patron Bernie Ecclestone, mais les nouveaux propriétaires, les Américains de Liberty Media, cherchent justement à développer leur sport aux États-Unis. Et l'impact de la décision du pilote espagnol ne s'est pas fait attendre : il n'avait...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut