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Moyen Orient et Monde - Syrie

L’OTAN va faire partie de la coalition anti-EI

Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse hier à Bruxelles. Christian Hartmann/Reuters

L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a décidé hier de rejoindre la coalition internationale contre le groupe jihadiste État islamique en Irak et en Syrie emmenée par Washington, comme le réclament depuis plus d'un an les États-Unis. Le nouveau président américain Donald Trump, qui doit participer aujourd'hui à son premier sommet de l'OTAN, espérait arracher cette concession malgré l'opposition de pays comme l'Italie et la France, qui craignent que cela n'écorne l'image de l'Alliance dans le monde arabe. Chacun des 28 États membres de l'OTAN fait déjà partie à titre individuel de cette coalition mais l'Alliance préférait le statut d' « observateur ». La décision, prise hier au niveau des ambassadeurs des pays de l'OTAN, doit être entérinée par les chefs d'État et de gouvernement de l'Alliance atlantique réunis aujourd'hui à Bruxelles. Pour Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance, une telle initiative renverra « un message fort d'unité », d'autant plus nécessaire après l'attaque « particulièrement brutale » de Manchester, revendiquée par l'EI.
Par ailleurs, seize civils, dont cinq enfants, ont été tués hier dans des frappes de la coalition internationale dirigée par Washington près de Raqqa, principal fief de l'EI en Syrie et cible d'une vaste offensive, selon une ONG. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers le pays en guerre, a fait état de plusieurs bavures de cette coalition antijihadistes qui mène depuis 2014 des raids contre l'EI en Syrie et en Irak voisin. Hier à l'aube, les raids aériens ont visé le village de Barouda, à 15 km à l'ouest de Raqqa, « capitale » de facto de l'EI située dans le nord du pays en guerre, a précisé l'OSDH.
De son côté, l'armée syrienne a déclaré hier avoir tué le chef militaire en Syrie de l'EI lors d'opérations dans le nord du pays, où les forces gouvernementales soutenues par la Russie progressent face aux combattants islamistes. Une source militaire syrienne a déclaré que ce commandant de l'EI, Abou Moussab al-Masri, était le « ministre de la Guerre » de l'organisation en Syrie.

Sources : agences

L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a décidé hier de rejoindre la coalition internationale contre le groupe jihadiste État islamique en Irak et en Syrie emmenée par Washington, comme le réclament depuis plus d'un an les États-Unis. Le nouveau président américain Donald Trump, qui doit participer aujourd'hui à son premier sommet de l'OTAN, espérait arracher...

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