Accord USA-CCG sur un centre contre les « financements du terrorisme »

Après une série d'entretiens bilatéraux, le président américain a rencontré les leaders des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar) hier à Riyad.
Les relations des pays du Golfe avec Washington s'étaient refroidies sous l'administration de Barack Obama, qui avait refusé en 2013 d'engager militairement son pays contre le régime syrien de Bachar el-Assad et avait amorcé un début de rapprochement avec Téhéran à la faveur de l'accord de 2015 sur le dossier du nucléaire iranien. L'Arabie saoudite et ses alliés considèrent l'Iran comme un « facteur de déstabilisation » dans le Golfe et au Moyen-Orient en raison de son « interventionnisme » dans des pays arabes comme la Syrie, l'Irak ou le Yémen.
À l'issue de ce mini-sommet, les monarchies du CCG et les États-Unis ont annoncé « la création d'un centre pour lutter contre les sources du financement du terrorisme ». Les deux parties ont échangé les instruments de ratification de ce centre, a indiqué l'agence officielle saoudienne SPA, sans donner de précisions sur sa mission ou le lieu où il sera basé.
M. Trump compte par ailleurs voir Riyad jouer un plus grand rôle dans la lutte contre les groupes jihadistes État islamique et el-Qaëda. Le roi Salmane et M. Trump ont par ailleurs signé une « déclaration sur une vision stratégique conjointe » renforçant des relations bilatérales.
Enfin, au roi de Bahreïn qu'il a rencontré hier matin, M. Trump a affirmé qu'il n'y aurait « pas de tension avec cette administration ».