Rechercher
Rechercher

Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Loi électorale : inquiétudes face à l’incapacité de Berry et de Bassil à se mettre d’accord

L'incapacité du Courant patriotique libre et du camp berryste à s'entendre sur les modalités de la nouvelle loi électorale inquiète les représentations diplomatiques à Beyrouth. C'est dans ce cadre qu'une source diplomatique a confirmé à L'Orient-Le Jour à quel point cette mésentente complique la situation.
Ce diplomate confie que les tentatives du Premier ministre, Saad Hariri, et du député des Forces libanaises Georges Adwan de rapprocher les points de vue entre le chef du CPL et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et le président de la Chambre, Nabih Berry, se sont soldées par un échec. D'autant plus que M. Berry a refusé la demande de M. Bassil de transférer certains sièges attribués aux chrétiens d'une circonscription à une autre. Il s'agit des sièges maronites de Tripoli, de Baalbeck-Hermel et de la Békaa-Ouest/Rachaya que M. Bassil souhaite adjoindre respectivement à Batroun, à Jbeil et au Metn. De même pour le siège protestant de Beyrouth III qu'il a demandé d'ajouter aux sièges chrétiens d'Achrafieh.
La source fait remarquer que l'optimisme de Saad Hairiri, qui demandait aux différents partis de faire des concessions pour arriver à une nouvelle loi électorale, a été contré par les positions du président de la République, Michel Aoun, qui s'est récemment prononcé en faveur du principe de préqualification des candidats soutenu par M. Bassil.
Le diplomate a invité les blocs parlementaires à assumer leurs responsabilités pour éviter toute instabilité politique, surtout que les ministres proches de Nabih Berry menacent de démissionner. Il affirme avoir proposé à un haut responsable politique libanais de former un comité neutre, présidé par de grands juges et de hauts fonctionnaires, qui sera habilité à trancher et avaliser une mouture de loi électorale. Cette mesure devrait permettre de mettre en place un projet de loi à présenter au gouvernement puis au Parlement.

L'incapacité du Courant patriotique libre et du camp berryste à s'entendre sur les modalités de la nouvelle loi électorale inquiète les représentations diplomatiques à Beyrouth. C'est dans ce cadre qu'une source diplomatique a confirmé à L'Orient-Le Jour à quel point cette mésentente complique la situation.Ce diplomate confie que les tentatives du Premier ministre, Saad Hariri, et du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut