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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Berry inquiet des sanctions américaines

Pour la deuxième fois en moins de deux semaines, une délégation parlementaire se rend à Washington dans l'espoir de peser sur l'élaboration du projet de loi actuellement en préparation au Congrès et qui a pour objectif de sanctionner des personnalités proches ou gravitant autour du Hezbollah et du mouvement Amal.
Il y a deux semaines, c'était les députés Yassine Jaber, Bassem Chab et Alain Aoun qui avaient fait le voyage sans pour autant parvenir à s'entretenir avec un sénateur ou membre de la Chambre des représentants, ces deux institutions étant en vacances à cette période-là. Cette fois, c'est toujours Yassine Jaber qui s'y rend une deuxième fois, accompagné de Mohammad Kabbani, d'Antoine Chedid et de Ali Hamdane.
Deux projets de texte circuleraient actuellement. L'un préparé par le responsable des relations publiques du Congrès, Ed Royce, et l'autre rédigé par le président du Sénat Mario Robin. Les deux envisagent de demander aux banques libanaises de s'engager à fournir des informations sur les comptes détenus par certaines personnalités proches du Hezbollah. En se rendant aux États-Unis, demain, les parlementaires ont pour objectif de convaincre les responsables américains de l'inutilité d'élargir le cercle des sanctions financières comme ils envisagent de le faire, car celles-ci n'auraient pour seul effet que de viser des membres de partis alliés au Hezbollah. De plus, le président de la Chambre Nabih Berry veut que le Congrès se rende compte que l'origine des fonds en passe d'être visés par le projet de loi américain est principalement les sociétés détenues par les Libanais d'Afrique. Pour M. Berry, l'impact d'un tel contrôle sur ces flux financiers est clair : les dépôts seront redirigés vers des banques étrangères, tout simplement et au détriment des établissements bancaires libanais.
Interrogé par L'Orient-Le Jour, un membre de la délégation affirme qu'il est difficile à l'heure qu'il est de prévoir l'issue de ces pourparlers, mais un élément reste sûr : l'administration américaine cherche à resserrer l'étau autour des responsables et proches du Hezbollah. C'est en tout cas avec cette impression qu'est revenu à Beyrouth le vice-gouverneur de la Banque du Liban, Mohammad Baassiri, et il en a d'ailleurs fait part lors de la réunion mensuelle du comité de contrôle des banques avec la Banque centrale. « Ce qui se prépare est sérieux et dangereux », a-t-il dit, et, de toute évidence, ce n'est pas seulement le Hezbollah qui sera visé, mais bien tous ceux qui gravitent autour de lui, notamment le mouvement Amal, et c'est ce qui inquiète particulièrement Nabih Berry.

Pour la deuxième fois en moins de deux semaines, une délégation parlementaire se rend à Washington dans l'espoir de peser sur l'élaboration du projet de loi actuellement en préparation au Congrès et qui a pour objectif de sanctionner des personnalités proches ou gravitant autour du Hezbollah et du mouvement Amal.Il y a deux semaines, c'était les députés Yassine Jaber, Bassem Chab et...

commentaires (4)

ÇA met du baume au coeur chez certains loosers.

FRIK-A-FRAK

20 h 02, le 15 mai 2017

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Commentaires (4)

  • ÇA met du baume au coeur chez certains loosers.

    FRIK-A-FRAK

    20 h 02, le 15 mai 2017

  • Les politiciens Libanais, dans leurs démarches, prouvent leur manque d'intelligence politique totale et leur courte vision des affaires internationales. S'ils croient que les Américains croirons a "L'inutilité d'élargir le cercle des sanctions financières car celles-ci n'auraient pour seul effet que de viser des membres de partis alliés au Hezbollah" ils sont encore plus imbécile et stupides que je ne le pensais! Aussi simple que bonjours, chers amis il est temps de n’être plus l'allié d'un parti terroriste et mercenaire. Il est temps que ces partis dit alliés du Hezbomachin revoient leur copie et rejoignent les souverainistes, respectent les lois et les règles constitutionnelles sans hésitations sinon les sanctions seront sans précédent et tout le pays en paiera le prix. Le compte a rebours avait commencé en 2005. Même s'il a semblé s’être arrêté temporairement, en fait, le sablier a continue d’égrener ses grains de sables l'un après l'autre. La fin est pour bientôt.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 45, le 15 mai 2017

  • IL N,Y A QU,UNE SOLUTION POUR ARRETER LES SANCTIONS ! DISSOLUTION DES MILICES ET LIVRAISON DE LEURS ARMEMENTS A L,ARMEE NATIONALE... SINON IL NE SERT A RIEN D,ALLER PLEURNICHER CHEZ LES AMERICAINS... ILS NE SONT NI DES ENFANTS DE CHOEUR NI DES IDIOTS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 57, le 15 mai 2017

  • nos bandits veulent utiliser le systeme bancaire americain tout en crachant sur eux et les menacer...

    George Khoury

    07 h 29, le 15 mai 2017

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