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Moyen Orient et Monde - Crise

Nouveau tir de missile nord-coréen, Trump demande des sanctions

Le nouveau président sud-coréen a dénoncé une « provocation irresponsable », selon son porte-parole Yoon Young-chan.

Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in, qui défend un dialogue avec le Nord, a dénoncé une « provocation irresponsable » (ici au cimetière national de Séoul), le 10 mai 2017. Kim Hong-ji/AFP

Le président américain Donald Trump a plaidé hier pour un durcissement des sanctions contre Pyongyang, après un nouveau tir de missile nord-coréen en forme de défi au nouveau chef de l'État sud-coréen. Lancé de la base militaire nord-coréenne de Kusong, dans la province du Nord Pyongyang, vers 05h30 (20h30 GMT samedi), le projectile a parcouru environ 700 km avant de s'abîmer en mer du Japon.
« Que cette nouvelle provocation soit un appel à toutes les nations pour mettre en œuvre des sanctions bien plus fortes contre la Corée du Nord », a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué. Le missile est tombé « si près du sol russe (...) que le président ne peut imaginer que la Russie soit contente », a poursuivi la Maison- Blanche. Le ministère russe de la Défense a souligné que ce projectile, qui s'est abattu à 500 kilomètres de ses frontières, n'avait représenté « aucun danger pour la Fédération russe ».
De son côté, l'Union européenne a condamné ce tir et les précédents qui « constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales » et « aggravent encore davantage les tensions dans la région, à un moment où une désescalade est au contraire nécessaire », sans évoquer de nouvelles sanctions. L'OTAN a pour sa part condamné une « nouvelle violation d'une série de résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales ». Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a, quant à lui, qualifié le tir de « totalement inacceptable », parlant d'une « grave menace » pour Tokyo.
La Chine, que les États-Unis ne cessent d'exhorter à faire pression sur son voisin et allié nord-coréen, a tenté de tempérer. « Toutes les parties en présence doivent faire preuve de retenue et s'abstenir d'accroître la tension dans la région », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping ont néanmoins évoqué à Pékin le dossier nord-coréen et « les deux parties ont exprimé leur préoccupation devant l'escalade des tensions », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

« Provocation irresponsable »
Il s'agit du deuxième tir nord-coréen en 15 jours et du premier depuis la prestation de serment mercredi du nouveau président sud-coréen Moon Jae-in, qui défend un dialogue avec le Nord. Le nouveau président sud-coréen a dénoncé une « provocation irresponsable », selon son porte-parole Yoon Young-chan. Contrairement à sa prédécesseur, M. Moon défend l'idée d'un dialogue avec le Nord. Mais il a averti hier qu'un tel dialogue serait possible « seulement si le Nord change d'attitude ». Lors de sa prestation de serment, le président issu du Parti démocratique (centre gauche), cheville ouvrière du dernier sommet intercoréen en 2007, s'était dit prêt à se rendre « à Pyongyang si les conditions (étaient) réunies ». « Le Nord cherche apparemment à tester M. Moon et à voir comment prendront forme sa politique nord-coréenne ainsi que la coordination politique entre le Nord et les États-Unis », a déclaré Yang Moo-Jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes de Séoul.
La situation s'est crispée sur la péninsule en raison de l'accélération des programmes balistiques et nucléaire nord-coréens. Les tensions sont encore montées ces derniers mois du fait d'une surenchère verbale avec le gouvernement Trump qui s'est dit prêt à régler seul, si besoin par la force, le problème nord-coréen. Le climat avait cependant paru s'apaiser récemment, Donald Trump déclarant même qu'il serait « honoré » de rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-un. Samedi, c'est Pyongyang qui a évoqué une possible ouverture, par la voix de la chef du département Amérique du Nord au ministère nord-coréen des Affaires étrangères. Cette diplomate, Choe Son-hui, a déclaré aux journalistes à l'aéroport de Pékin, où elle faisait escale avant de repartir pour Pyongyang, que son pays pourrait « avoir un dialogue, si les conditions s'y prêtent », avec le gouvernement américain, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.
Ce tir vise à « maximiser l'influence politique du Nord », dans la perspective d'éventuelles négociations avec les États-Unis, a-t-elle encore estimé. « Le Nord entend montrer, avant des négociations, qu'il ne renoncera pas aussi facilement à ses armes puissantes et précieuses », a-t-elle poursuivi.
Source : AFP

Le président américain Donald Trump a plaidé hier pour un durcissement des sanctions contre Pyongyang, après un nouveau tir de missile nord-coréen en forme de défi au nouveau chef de l'État sud-coréen. Lancé de la base militaire nord-coréenne de Kusong, dans la province du Nord Pyongyang, vers 05h30 (20h30 GMT samedi), le projectile a parcouru environ 700 km avant de s'abîmer en mer du...

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Pourquoi le CLOWN américain demande t'il des sanctions contre la Corée du Nord ? Ne devait il pas bombarder le pays du matin calme ? A quoi sert son armada qu'il a envoyé et qui a fait le tour du monde avant d'arriver .

FRIK-A-FRAK

19 h 46, le 15 mai 2017

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Commentaires (1)

  • Pourquoi le CLOWN américain demande t'il des sanctions contre la Corée du Nord ? Ne devait il pas bombarder le pays du matin calme ? A quoi sert son armada qu'il a envoyé et qui a fait le tour du monde avant d'arriver .

    FRIK-A-FRAK

    19 h 46, le 15 mai 2017

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