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Liban - Hobby

La danse indienne, entre Bollywood et traditions

Depuis plus d'un an, l'ambassade de l'Inde à Beyrouth dispense des cours pour les fanas du mouvement et du rythme.

Le chorégraphe Ajay Singh entouré de danseuses.

Le hall de l'ambassade de l'Inde à Hamra. Un groupe de femmes, quelques enfants et un danseur chorégraphe indien se retrouvent trois fois par semaine pour danser. Au programme, des cours de Bollywood Dance ainsi que des danses traditionnelles et folkloriques indiennes.

On change ses vêtements à la bibliothèque de l'ambassade, et, l'espace de quelques cours, le hall de la chancellerie est transformé ; on place un grand miroir pour que les danseurs puissent se voir et une balustrade pour que le chorégraphe parvienne à montrer les pas. Dans une autre salle, face à la bibliothèque, de l'eau, du café, du thé et des biscuits pour ceux qui se sentent fatigués.
L'ambiance est joviale et saine. Ici, des femmes asiatiques en sari, des Libanaises en survêtement ou portant le voile, quelques enfants et quelques hommes se côtoient pour danser.

« La danse exprime le bonheur. Les gens malheureux sont incapables de danser », déclare Ajay Singh, danseur et chorégraphe indien, désigné pour un long séjour à Beyrouth par le Conseil indien pour les relations culturelles avec l'étranger, relevant du gouvernement central de l'Inde. Ajay Singh vit au Liban depuis plus d'un an, et, depuis son arrivée, il donne des cours de danse tous les mardis et jeudis soir et tous les samedis matin.
« Je devais devenir médecin, mais j'ai suivi ma passion, celle de la danse. J'avais à l'époque dix-huit ans. La danse est une forme de langage que Dieu a donnée aux hommes, un moyen à travers lequel on peut exprimer tous les sentiments. L'Inde, qui est un pays immense, est riche aussi avec des dizaines de formes de danse », dit-il.

Dans son cours, Ajay Singh montre des vidéos, explique l'histoire de telle ou telle danse, parle des productions bollywoodiennes pour le bonheur des présents.
Dans ces cours, vous trouverez des personnes simples et ouvertes, qui ont découvert l'Inde à travers le cinéma ou par le biais du yoga ou d'autres disciplines asiatiques.

Zei, prof de danse, vient de rentrer d'une semaine de retraite dans un ashram, alors que Michèle, accompagnée d'une amie, a commencé « à apprendre la danse de Bollywood à travers les films indiens et You Tube ». « Un cours, c'est de loin plus vivant », dit-elle.

Il y a aussi des femmes qui viennent avec leurs enfants, tels que Dima qui voyage souvent en Inde et qui veut à travers la danse introduire sa fille à cette culture, ou bien Ghada, qui n'a pas l'occasion de passer beaucoup de temps avec sa fille et qui tient à ce que ces instants soient des moments de bien-être et de joie.
« Ces cours de danse ont été mis en place pour promouvoir la culture indienne au Liban », souligne Ovessa Iqbal, deuxième secrétaire à l'ambassade de l'Inde.

Dans ce même cadre, la bibliothèque, qui présente une panoplie d'ouvrages sur l'Inde et aussi sur ses relations avec le Moyen-Orient, est ouverte tous les jours au public.
« Également pour présenter la culture indienne au Liban, l'ambassade encourage les relations avec les universités en organisant des journées ou des conférences sur des thèmes précis », note encore Ovessa Iqbal.
Pour plus d'informations, consultez la page Facebook d'Ajay Singh en tapant « ajayadance ».

 

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