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Économie - Sommet

Le G20-Finances met en sourdine ses divisions sur le protectionnisme

« Le protectionnisme serait néfaste pour l’économie mondiale et les économies concernées », a assuré hier le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. Bernd Von Jutrczenka/AFP

Les États-Unis et les autres grandes puissances économiques du G20 ont mis en sourdine leurs divisions sur le commerce hier à Washington en s'accordant sur les dangers du protectionnisme.
Le message d'apaisement a été délivré par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. « Le protectionnisme serait néfaste pour l'économie mondiale et les économies concernées », a assuré le ministre lors d'une conférence de presse. Selon lui, les discussions entre les ministres des Finances des 20 plus grands pays émergents et industrialisés ont débouché sur « un consensus général autour de l'idée que le libre-échange est meilleur pour l'économie mondiale et meilleur pour chaque pays ».
Le diagnostic tranche avec l'agenda économique de l'administration Trump qui menace d'élever des barrières douanières contre certains de ses partenaires et a durement critiqué le libre-échange. Il contraste aussi avec la dernière réunion du G20-Finances en mars en Allemagne, où les divisions entre les États-Unis et leurs partenaires avaient éclaté au grand jour. L'administration Trump avait alors obtenu d'expurger le communiqué final du traditionnel appel à lutter contre le protectionnisme.
Après avoir pris des positions incendiaires sur le commerce, l'administration Trump serait-elle en train de rentrer dans le rang, comme elle semble le faire sur les fronts diplomatique et militaire ? Il semble encore un peu tôt pour l'affirmer. Selon le ministre français des Finances, les États-Unis se distinguent surtout par une « absence de position » sur des sujets cruciaux pour l'économie mondiale. « D'un certain point de vue, c'est rassurant. Cela signifie que l'administration américaine réfléchit à élaborer des positions qui ne soient pas la seule mise en œuvre d'expressions caricaturales », a-t-il affirmé.
Les potentiels sujets de friction restent toutefois nombreux. L'administration américaine a promis de se débarrasser des garde-fous mis en place aux États-Unis après la crise de 2008, au risque, selon le FMI, de se priver des moyens d'éviter une nouvelle tempête financière.
L'élection présidentielle française, dont le premier tour a lieu demain, inquiète aussi le G20. Une percée de candidats opposés à la construction européenne et au libre-échange pourrait provoquer un « désordre majeur », selon la patronne du FMI Christine Lagarde.
Source : AFP

Les États-Unis et les autres grandes puissances économiques du G20 ont mis en sourdine leurs divisions sur le commerce hier à Washington en s'accordant sur les dangers du protectionnisme.Le message d'apaisement a été délivré par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. « Le protectionnisme serait néfaste pour l'économie mondiale et les économies...

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