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Albanie : le Parlement ne parvient pas à élire le chef de l'Etat

Le Parlement albanais n'a pas été en mesure mercredi d'élire un nouveau chef de l'Etat, l'opposition, qui appelle à la formation d'un gouvernement de transition chargé d'organiser des élections "équitables", ayant continué à boycotter ses travaux.

Le gouvernement socialiste d'Edi Rama a décidé de ne pas présenter de candidat au premier tour, exhortant l'opposition à retourner à l'assemblée dont elle est absente de sa propre initiative depuis la mi-février et à parvenir à un "consensus" sur le nom d'un nouveau président de la république.

"Nous n'avons pas proposé de candidat afin de montrer notre volonté (d'avoir) un dialogue avec l'opposition sur (le nom d') un nouveau président en vue d'avoir un consensus de toutes les forces politiques de l'Albanie", a expliqué le président du Parlement monocaméral Ilir Meta devant l'assemblée.
En vertu de la Constitution, pour être élu à la tête de l'Etat, il faut obtenir les voix de 84 des 140 membres du Parlement, une majorité dont dispose déjà la coalition gouvernementale.
Un deuxième tour était prévu pour jeudi.

Si les parlementaires n'arrivent pas à élire le président de la république, dont le rôle est largement honorifique, à l'issue de cinq tours, le Parlement doit être dissous et de nouvelles élections législatives doivent être organisées.
Les prochaines législatives sont actuellement prévues pour juin, mais la droite a menacé de les boycotter, exigeant la démission du Premier ministre Edi Rama et la mise en place d'un gouvernement de coalition.
Elle accuse Edi Rama d'avoir autorisé la culture du cannabis dont l'argent sert, assure-t-elle, à manipuler le scrutin. Le Premier ministre rejette quant à lui avec vigueur ces accusations et toute idée de démission ou de report des élections.

La vie politique de l'Albanie, pays pauvre du sud-est de l'Europe, reste marquée par une forte défiance entre droite et gauche, qui s'échangent propos virulents, dont des insultes, et accusations de corruption.

Après la chute du communisme (1992), les résultats des élections ont été très souvent contestés par le perdant, y compris par le biais de manifestations de rue parfois violentes. Les précédentes législatives, en 2013, s'étaient toutefois déroulées plus sereinement.

Le Parlement albanais n'a pas été en mesure mercredi d'élire un nouveau chef de l'Etat, l'opposition, qui appelle à la formation d'un gouvernement de transition chargé d'organiser des élections "équitables", ayant continué à boycotter ses travaux.
Le gouvernement socialiste d'Edi Rama a décidé de ne pas présenter de candidat au premier tour, exhortant l'opposition à retourner à...