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À La Une - Religion

Le "feu sacré" pascal de Jérusalem à Beyrouth

La flamme est arrivée dans la capitale libanaise à partir de la Jordanie.

Une foule de fidèles a accueilli le "feu sacré" à la cathédrale Saint-Georges samedi soir, dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Ani

Le "feu sacré" de l'église du Saint-Sépulcre, dans la vieille ville de Jérusalem, est arrivé samedi soir à Beyrouth à bord d'un vol de la Middle East Airlines en provenance de la capitale jordanienne. Plusieurs personnalités religieuses et politiques, dont les ministres de la Défense, Yaacoub Sarraf, et de la Santé, Ghassan Hasbani, ainsi que le ministre d'État pour la lutte contre la corruption, Nicolas Tuéni, étaient présents à l'aéroport de Beyrouth pour accueillir la flamme, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le "feu sacré" a été ensuite transporté à la cathédrale Saint-Georges, dans le centre-ville de Beyrouth, où une foule de fidèles était réunie.

Plus tôt dans la journée, des milliers de pèlerins avaient participé à la traditionnelle cérémonie du "samedi des lumières" de la Pâque orthodoxe au Saint-Sépulcre, considéré comme le lieu le plus sacré du christianisme. Le bâtiment se trouve à l'endroit où selon la tradition chrétienne Jésus a été crucifié avant d'être mis au tombeau et de ressusciter.

Moment fort du christianisme oriental, ce rite millénaire --symbole d'éternité, de paix et de renouveau-- a été suivi comme chaque année dans une église bondée, prise d'assaut par les pèlerins, en majorité d'Europe de l'Est, mais aussi de la communauté arabe orthodoxe de Terre sainte.

La basilique du Saint-Sépulcre se trouve à Jérusalem-Est, dans la Vieille ville, occupée et annexée par Israël. Après neuf mois de restauration, le tombeau a été dévoilé le mois dernier.
Débuté en mai 2016, le vaste chantier de rénovation a permis de consolider l'édicule de marbre qui surplombe le tombeau --entièrement démonté par des spécialistes grecs puis reconstruit à l'identique-- et de redonner ses couleurs d'origine au lieu le plus saint du christianisme.
Les chrétiens représentaient plus de 18% de la population de Terre sainte lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948, mais ils sont désormais moins de 2%, pour la plupart orthodoxes.

 

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commentaires (2)

Oui, bon, "tant mieux?" pour eux....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

21 h 06, le 15 avril 2017

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Oui, bon, "tant mieux?" pour eux....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    21 h 06, le 15 avril 2017

  • Les chrétiens étaient 18% des habitants de la Terre Sainte en 1948, il n'y sont plus que 2%. Cela se passe de commentaire !

    Un Libanais

    18 h 57, le 15 avril 2017

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