Aoun condamne l’usage « par quiconque » d’armes de destruction massive

Le chef de l'État, le président Michel Aoun, a condamné hier l'usage, « par quiconque », d'armes de destruction massive.
« Le Liban, qui a signé tous les accords et toutes les conventions qui prohibent l'usage des armes de destruction massive, condamne l'usage, par quiconque, de telles armes », a déclaré le chef de l'État lors d'un entretien avec le directeur de la région Moyen-Orient de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mahmoud Fekri.
Le président Aoun a appelé en contrepartie la communauté internationale à « s'assurer qu'Israël et les pays non signataires de ces conventions respectent leur teneur et soumettent leurs installations nucléaires aux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie nucléaire ».
Par ailleurs, le président Aoun a reçu Jacques Cheminade, candidat indépendant à l'élection présidentielle française, en visite électorale au Liban. Au terme de son entretien avec le chef de l'État, M. Cheminade a tenu un point de presse, précisant être à Beyrouth « dans l'esprit de soutien à un Liban libre (...) par-delà ses divisions politiques ». « Depuis 1989, a-t-il ajouté, le général Aoun a joué un rôle très important à cet égard », a-t-il ajouté, rendant hommage au « courage politique » et à « l'indépendance d'esprit » du chef de l'État.
M. Cheminade a formulé l'espoir que la France « soutienne davantage la cause du Liban », aussi bien au niveau « des réfugiés politiques et économiques » qui affluent de Syrie qu'au niveau des Libanais « qui vivent parfois moins bien qu'eux ».
Au sujet de l'attaque militaire américaine lancée dans la nuit de jeudi à verndredi, M. Cheminade a estimé qu'elle « n'aide pas à la paix au Proche et au Moyen-Orient. »
Par ailleurs, le chef de l'État a reçu une délégation des participants à l'exposition Horeca et du syndicat des propriétaires de restaurants, présidée par Tony Ramy. Il a réservé dans ce cadre un accueil particulier au cuisinier en chef du palais de l'Élysée, Guillaume Gomez.