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Économie - Biens mal acquis

La justice française valide la saisie de biens de Rifaat el-Assad

Rifaat el-Assad, en mai 2005. Archives AFP

La justice française a validé des saisies de biens immobiliers appartenant à Rifaat el-Assad, l'oncle du président syrien, a appris hier l'AFP de sources proches du dossier.
Dans des arrêts rendus lundi, la cour d'appel de Paris a rejeté des appels de Rifaat el-Assad, frère de l'ancien président Hafez el-Assad qui l'avait écarté du pouvoir dans les années 1980, et confirmé les saisies opérées sur plusieurs sociétés détenant des biens immobiliers dans les quartiers huppés de la capitale française. Parmi eux, deux hôtels particuliers situés dans le 16e arrondissement, dont l'un de 6 000 m2, sur la prestigieuse avenue Foch. Figure aussi la saisie d'une créance de 9,5 millions d'euros (10,2 millions de dollars) qu'une des sociétés détenait sur la ville de Paris, après l'expropriation d'un terrain par la mairie, pour construire des logements sociaux.
Après la plainte d'une association luttant contre les crimes économiques, Sherpa, les enquêteurs avaient évalué à environ 90 millions d'euros (96 millions de dollars) le patrimoine détenu en France par Rifaat el-Assad et sa famille, entre ses biens immobiliers à Paris, un haras dans le Val-d'Oise, près de Paris, ou des bureaux à Lyon.
Rifaat el-Assad, 79 ans, a été mis en examen le 9 juin 2016 pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée.
Alors que le juge d'instruction le soupçonne d'avoir détourné des fonds publics syriens avant de partir en exil en Europe, Rifaat el-Assad s'est défendu en racontant que toute sa richesse provenait de dons de la famille royale saoudienne, et a cité les rois défunts Fahd et Abdallah, rapporte une source proche du dossier. Contacté, l'un de ses avocats n'a pas donné suite. Il s'est également présenté comme un homme politique ne s'occupant pas de son patrimoine, disant ignorer les documents qu'il signe, a raconté la même source. Une version fragilisée par la cour d'appel. Dans l'une de ces décisions, la chambre de l'instruction s'appuie sur des écoutes téléphoniques pour relever qu'un gestionnaire « rendait compte » à Rifaat el-Assad « très régulièrement » de la situation de son patrimoine immobilier, a-t-on appris de même source.

(Source : AFP)

La justice française a validé des saisies de biens immobiliers appartenant à Rifaat el-Assad, l'oncle du président syrien, a appris hier l'AFP de sources proches du dossier.Dans des arrêts rendus lundi, la cour d'appel de Paris a rejeté des appels de Rifaat el-Assad, frère de l'ancien président Hafez el-Assad qui l'avait écarté du pouvoir dans les années 1980, et confirmé les saisies...

commentaires (1)

Les investissements "douteux" des "puissants en fonctions ou apparemment retirés de la politique" ne sont plus les "bien venus" dans la France d'aujourd'hui...surtout lorsque leur "prétendue influence" fait défaut... Attention investir en Franco-France suppose de ne pas donner le flanc aux enquêtes tous azimuts des "sonneurs d'alertes" L'argent "blanc comme neige" est rélquis...ainsi que le maintien de la "respectabilité de l'investisseur " Alors sera t il de plus en plus difficile de trouver de l'argent pour financer le développement?

Chammas frederico

15 h 26, le 05 avril 2017

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Commentaires (1)

  • Les investissements "douteux" des "puissants en fonctions ou apparemment retirés de la politique" ne sont plus les "bien venus" dans la France d'aujourd'hui...surtout lorsque leur "prétendue influence" fait défaut... Attention investir en Franco-France suppose de ne pas donner le flanc aux enquêtes tous azimuts des "sonneurs d'alertes" L'argent "blanc comme neige" est rélquis...ainsi que le maintien de la "respectabilité de l'investisseur " Alors sera t il de plus en plus difficile de trouver de l'argent pour financer le développement?

    Chammas frederico

    15 h 26, le 05 avril 2017

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