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Liban

Kanaan défend bec et ongles la grille et son financement

Le député du Metn se dit opposé à toute exemption de taxe concédée à Solidere.

Ibrahim Kanaan, hier, au cours de sa conférence de presse (photo Ani).

C'est à une véritable contre-attaque que s'est livré hier Ibrahim Kanaan, membre du bloc aouniste du Changement et de la Réforme, défendant bec et ongles le projet de la grille des salaires et les différentes ressources destinées à son financement. Tirant à boulets rouges, sans le nommer, sur le leader des Kataëb, le député Samy Gemayel – qui a récemment contesté les taxes additionnelles envisagées par le Parlement –, M. Kanaan a évoqué des mises en scène orchestrées « par une seule et même partie », et ce depuis qu'il est question de la grille.
« Nous assistons depuis 2013 à des mises en scène successives visant à faire échouer le projet de la grille, sous des prétextes différents », a-t-il dit, lors d'un point de presse. M. Kanaan faisait allusion, entre autres, au premier projet lancé sous le gouvernement de Nagib Mikati, qui a fini par être suspendu « sous prétexte d'un déséquilibre entre les revenus et les versements dus aux fonctionnaires », a-t-il précisé.
« Le projet a capoté une nouvelle fois lorsqu'en 2014 l'échelle des salaires des militaires a été séparée de celle des autres catégories de fonctionnaires », a-t-il dit.
« Aujourd'hui, nous assistons à la troisième mise en scène », a poursuivi M. Kanaan, en appelant l'opinion publique à ne pas « se laisser prendre au piège des informations fallacieuses » et prendre garde, puisqu'en définitive « c'est le peuple qui en sera victime, le but étant de protéger les détenteurs des grands capitaux ».
Et d'ajouter : « Durant tout le processus, personne n'a jamais émis des réserves sur les taxes envisagées », comprendre même les députés Kataëb qui les contestent aujourd'hui.
« Si certains ont changé d'avis entre-temps, qu'ils le déclarent donc ouvertement à l'opinion publique », a-t-il asséné.
Le député du Metn a tenu à souligner au passage qu'en commissions, son bloc parlementaire n'a pas avalisé l'augmentation de la TVA, affirmant traiter ce dossier avec « responsabilité et loin du populisme ». « D'autres, par contre, prennent des bribes d'information et les montent en épingle », a indiqué M. Kanaan, ajoutant que le torpillage du vote de la grille en 2017 a eu lieu à la suite de la diffusion de listes de taxes falsifiées.
Il a tenu à préciser que la taxe sur les billets d'avion concerne seulement ceux qui voyagent en première classe et non en classe économique.
Quant aux taxes dont « le Courant patriotique est fier, elles concernent les sociétés financières » ainsi « que les sociétés immobilières ». « Nous sommes contre toute exemption de taxe accordée à Solidere. Tout ce qui a circulé à ce propos est infondé », a affirmé M. Kanaan.
Le député a par ailleurs défendu le travail fait en commissions en 2010, soulignant que les recommandations faites à l'époque avaient été mises de côté.
« Nous avions fait 35 recommandations et décisions de réformes budgétaires pour mettre un terme aux dépenses non contrôlées. Je demande au Premier ministre de les sortir des tiroirs », a-t-il dit.

C'est à une véritable contre-attaque que s'est livré hier Ibrahim Kanaan, membre du bloc aouniste du Changement et de la Réforme, défendant bec et ongles le projet de la grille des salaires et les différentes ressources destinées à son financement. Tirant à boulets rouges, sans le nommer, sur le leader des Kataëb, le député Samy Gemayel – qui a récemment contesté les taxes...

commentaires (3)

FAUT BIEN ADMETTRE AUSSI QUE LES TAXES SUR LES SOCIETES COMMERCIALES ET FINANCIERES SE REPERCUTERONT SUR LES COUTS DE CES SOCIETES DONC SUR LES PRIX DES PRODUITS ET DES SERVICES ET SERONT CHARGES SUR LE DOS DES BAUDETS...

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 32, le 21 mars 2017

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Commentaires (3)

  • FAUT BIEN ADMETTRE AUSSI QUE LES TAXES SUR LES SOCIETES COMMERCIALES ET FINANCIERES SE REPERCUTERONT SUR LES COUTS DE CES SOCIETES DONC SUR LES PRIX DES PRODUITS ET DES SERVICES ET SERONT CHARGES SUR LE DOS DES BAUDETS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 32, le 21 mars 2017

  • ET LE DEFICIT ANNUEL DE L,EDL QUI NE DEMANDE QU,UNE URGENTE PRIVATISATION ET FINANCERAIT PLUSIEURS GRILLES ET REDUIRAIT ANNUELLEMENT LA DETTE ETATIQUE... QU,EN EST-IL ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 33, le 21 mars 2017

  • In Lebanon, Presidents & Governments come and go... but CORRUPTION STAYS & GROWS (25+ years after the war, still no Electricity, no water, no roads, etc...)

    Hanna Philipe

    11 h 54, le 21 mars 2017

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