Huit activistes du mouvement de la contestation civile qui ont tenté hier d'accéder au ministère des Finances pour prendre part à une conférence de presse ont été boutés hors du bâtiment et tabassés par l'armée. Dans les faits qui ont été relatés par la LBCI, les activistes, parmi eux des avocats, se sont vu refuser l'accès à la salle où le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, donnait une conférence de presse sur la question de la grille des salaires et des taxes envisagées pour son financement. Le groupe du mouvement civil a été prié de quitter les lieux, sous prétexte qu'il n'a pas pris de rendez-vous au préalable et que la salle ne pouvait contenir beaucoup de personnes, avec toutefois un engagement du ministre à les rencontrer ultérieurement. C'est à ce moment-là que des éléments de l'armée ont surgi sur les lieux et ont violemment traîné dans les escaliers les activistes avant de les rouer de coups une fois dans la rue. Un témoignage cité par l'une des victimes, l'avocat Nizar Sarkis, qui a indiqué à la LBCI n'avoir « jamais vu de sa vie autant de haine se déverser ». « Je me demande pourquoi le Premier ministre, Saad Hariri, nous a appelés à venir donner notre avis dans le cadre de négociations alors qu'ils (les politiques) sont incapables de nous écouter », a-t-il dit.
Liban
Des activistes chassés du ministère des Finances manu militari
OLJ / le 21 mars 2017 à 01h25
Huit activistes du mouvement de la contestation civile qui ont tenté hier d'accéder au ministère des Finances pour prendre part à une conférence de presse ont été boutés hors du bâtiment et tabassés par l'armée. Dans les faits qui ont été relatés par la LBCI, les activistes, parmi eux des avocats, se sont vu refuser l'accès à la salle où le ministre des Finances, Ali Hassan...
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