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Économie - Liban - Compte rendu

Hariri annonce un prochain plan septennal pour les infrastructures

Le Premier ministre, Saad Hariri, a annoncé un programme d’investissement de modernisation des infrastructures « très semblable » à celui des années 1990. Photo Marwan Assaf.

Le Premier ministre Saad Hariri a annoncé hier qu'il lancerait prochainement un « ambitieux » programme d'investissement septennal de modernisation des infrastructures.
« Les débats sur le budget des derniers jours ont peut-être donné l'impression que notre politique budgétaire se réduit au budget ou aux dépenses courantes. Ce n'est pas vrai : nous finalisons un programme d'investissement sur plus de sept ans, pour développer les infrastructures et les services publics dans tous les secteurs et régions », a déclaré M. Hariri, lors du Lebanon Economic Forum, organisé par le groupe al-Iktissad wal Aamal, à l'hôtel Phoenicia de Beyrouth.
S'il a rappelé que le Liban travaille avec la communauté internationale « pour faire face à la catastrophe humanitaire » que traversent les réfugiés syriens, M. Hariri a aussi insisté sur l'impact de cet afflux sur les infrastructures du pays. « Notre infrastructure peut subvenir aux besoins de 4 millions de personnes, aujourd'hui (...) la même infrastructure est utilisée par 6 millions de personnes, si l'on compte les 1,5 million de réfugiés syriens et les 500 000 réfugiés palestiniens présents sur le territoire. »

« Semblable aux années 1990 »
Assurant que ce plan septennal constituait « sa principale priorité » et serait un facteur de croissance et « d'emploi pour la jeunesse libanaise », le Premier ministre a affirmé qu'il serait « très semblable au programme qui a été mis en œuvre dans les années 1990 (par son père Rafic Hariri) », sans pour autant préciser l'enveloppe qui lui sera consacrée, ni les principaux projets inclus. « Tous les secteurs ont besoin d'attention : télécommunications, Internet, électricité, éducation, santé, assainissement des eaux et routes », a-t-il néanmoins indiqué.
Il a également pointé du doigt l'importance d'une modernisation des infrastructures du pays à la veille de la reconstruction en Syrie. « C'est l'occasion de préparer le Liban à redevenir un centre d'affaires pour la région et à jouer un rôle-clé dans la reconstruction de la Syrie. Je n'ai pas besoin de détailler nos capacités et notre expertise dans ce domaine. Notre devoir est de préparer le terrain », a-t-il dit.
En parallèle, M. Hariri a déclaré que le gouvernement travaille sur un « chantier global visant à moderniser la législation et les procédures du pays. L'objectif est de réduire les coûts de production, d'accroître notre compétitivité et d'améliorer le climat des affaires ».
« Nous devons opérer des changements notoires au niveau des politiques économiques, sociales et fiscales afin de créer un nouveau cadre attractif pour les investissements internes comme internationaux, tous deux indispensables à la redynamisation de l'économie », a plaidé de son côté le ministre de l'Économie et du Commerce, Raëd Khoury, dans son discours.

Le Premier ministre Saad Hariri a annoncé hier qu'il lancerait prochainement un « ambitieux » programme d'investissement septennal de modernisation des infrastructures.« Les débats sur le budget des derniers jours ont peut-être donné l'impression que notre politique budgétaire se réduit au budget ou aux dépenses courantes. Ce n'est pas vrai : nous finalisons un programme...

commentaires (3)

Nous en sommes à 70 milliards de dettes suite à la fameuse politique des grands travaux lancée dans les années 1990 et on nous annonce un plan septennal prioritaire de modernisation des infrastructures« très semblable au programme qui a été mis en œuvre dans les années 1990 (par Rafic Hariri) ». Avec quel argent ? Avec quels moyens? Avec quelle transparence? Avec quels systèmes de contrôle? Et pour grossir encore la dette de combien de milliards? La seule priorité aujourd’hui, à notre avis, consiste à établir des règles strictes de transparence et de contrôle afin de rétablir la confiance des citoyens et des interlocuteurs internationaux dans l’Etat avant de se lancer dans des projets pharaoniques. Nous ne sommes plus dans les années 90 et le peuple saigné à blanc n’est plus le petit agneau d’autrefois…

Citoyen volé

15 h 58, le 17 mars 2017

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Commentaires (3)

  • Nous en sommes à 70 milliards de dettes suite à la fameuse politique des grands travaux lancée dans les années 1990 et on nous annonce un plan septennal prioritaire de modernisation des infrastructures« très semblable au programme qui a été mis en œuvre dans les années 1990 (par Rafic Hariri) ». Avec quel argent ? Avec quels moyens? Avec quelle transparence? Avec quels systèmes de contrôle? Et pour grossir encore la dette de combien de milliards? La seule priorité aujourd’hui, à notre avis, consiste à établir des règles strictes de transparence et de contrôle afin de rétablir la confiance des citoyens et des interlocuteurs internationaux dans l’Etat avant de se lancer dans des projets pharaoniques. Nous ne sommes plus dans les années 90 et le peuple saigné à blanc n’est plus le petit agneau d’autrefois…

    Citoyen volé

    15 h 58, le 17 mars 2017

  • PLAN SEPTENNAL AU LIBAN ? IL FAUDRAIT EN DISCUTER DES DECENNIES ENTIERES POUR N,ARRIVER A RIEN ! METTEZ-VOUS D,ACCORD SUR L,AUJOURD,HUI AVANT TOUTE ATRE CHOSE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 01, le 17 mars 2017

  • Bla bla bla... Pas une seule annonce concrète.

    Cyril Menassa

    09 h 54, le 17 mars 2017

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