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Moyen Orient et Monde

En bref

Terrorisme
Paris et Berlin exhortent l'UE à réviser Schengen
La France et l'Allemagne ont exhorté la Commission européenne à réviser le code Schengen afin de mieux tenir compte de la menace terroriste, selon une lettre commune que l'AFP a pu consulter. « La persistance de la menace terroriste et l'efficacité des contrôles actuels aux frontières intérieures témoignent de la nécessité de procéder à la révision du code Frontières Schengen (...) en cas de menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure », écrivent les ministres de l'Intérieur Thomas de Maizière et Bruno Le Roux. Les deux ministres allemand et français souhaitent que les contrôles soient rétablis pour « des durées supérieures à celles prévues actuellement », et que les conditions d'exercice des contrôles en dehors d'une période de rétablissement soient « assouplies ». Selon les règles actuelles, la durée maximale pour appliquer les contrôles en vertu de la menace terroriste est de deux ans.

Un rapport pointe le « fiasco » de la déradicalisation des jihadistes en France
La prise en charge de la déradicalisation des jihadistes en France est un « échec » et les autorités doivent changer de « concept », selon un bilan d'étape d'une mission d'information sénatoriale rendu public hier. La mission d'information « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des jihadistes en Europe » a dressé un bilan global peu flatteur de la politique de déradicalisation, alors que la France a été frappée par une vague d'attentats jihadistes sans précédent en 2015 et 2016 (238 morts). « C'est un fiasco complet, tout est à repenser, tout est à reconstruire », a commenté hier le président de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas, lors d'une conférence de presse.

Code vestimentaire
Les jupes courtes restent interdites au Parlement israélien
Le Parlement israélien a maintenu hier l'interdiction du port des jupes courtes par ses employées. « Il a été convenu que le code vestimentaire serait maintenu », a annoncé la Knesset, le Parlement, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion d'un comité spécialement créé pour examiner cette question. En décembre, des employés avaient manifesté pour protester contre l'interdiction d'entrée dans le Parlement formulée par des gardes de sécurité à des femmes vêtues de jupes jugées trop courtes, réclamant un assouplissement des règles d'habillement. « Il faut se présenter à la Knesset vêtu de façon appropriée et digne : on ne peut pas arriver avec des vêtements ne respectant pas la Knesset, comme des T-shirts, des débardeurs, des shorts, des sandales, des jupes ou des robes courtes, des habits de sport », affirme le communiqué du Parlement. Les vêtements affichant des slogans politiques sont également prohibés. Selon le Haaretz, le code vestimentaire ne précise pas la longueur minimale requise pour une jupe, mais interdit les minijupes.

La Turquie lève l'interdiction du foulard islamique dans l'armée
Les autorités turques ont décidé de lever l'interdiction du port du foulard islamique pour les femmes qui servent comme officiers ou sous-officiers dans l'armée, a rapporté hier l'agence de presse progouvernementale Anadolu. Cette mesure, symboliquement forte en raison du statut de protectrice de la laïcité de l'armée turque depuis la fondation de la République par Mustafa Kemal, concerne également les étudiantes dans les écoles militaires. Les femmes pourront, si elles le souhaitent, porter un foulard de « la même couleur que l'uniforme », « sans motif » et de « manière à ne pas recouvrir le visage », selon Anadolu, qui cite le ministère de la Défense. Le ministère de la Défense avait déjà levé, en novembre dernier, l'interdiction du port du foulard islamique pour le personnel civil de l'armée. Quelques mois auparavant, les femmes servant dans la police avaient elles aussi été autorisées à porter le voile. Le gouvernement islamiste a déjà autorisé le port du voile dans les universités et au Parlement et, ces deux dernières années, dans la fonction publique et les lycées, au grand dam des tenants de la République laïque fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk.

Justice
Un juge annule la procédure de retrait de l'Afrique du Sud de la CPI
La justice sud-africaine a infligé hier un camouflet au gouvernement de Pretoria en retoquant sur la forme sa décision controversée de claquer la porte de la Cour pénale internationale (CPI), dont il dénonce un parti-pris anti-africain. Saisi par l'opposition, un juge a estimé hier que la lettre de retrait de la CPI envoyée en octobre dernier à l'ONU était « inconstitutionnelle et invalide » parce qu'elle n'avait pas été précédée « d'une approbation du Parlement ». Le gouvernement et le président Jacob Zuma « doivent sur le champ révoquer la notice de retrait », a ordonné le juge Phineas Mojapelo, de la Haute-Cour de Pretoria. L'Afrique du Sud s'est retirée de la CPI après la vive polémique suscitée par son refus d'arrêter sur son sol le président soudanais Omar al-Bachir malgré un mandat d'arrêt de la CPI, au motif qu'il bénéficiait de l'immunité diplomatique.

Assassinat de Kim Jong-nam : la Malaisie veut interroger un diplomate nord-coréen
Les policiers malaisiens qui enquêtent sur l'assassinat spectaculaire la semaine dernière à Kuala Lumpur du demi-frère en exil du leader de la Corée du Nord veulent interroger un diplomate nord-coréen, a annoncé hier la police. Cinq Nord-Coréens sont soupçonnés d'être impliqués dans cette attaque contre Kim Jong-nam qui a vraisemblablement été empoisonné, et les enquêteurs souhaitent en interroger trois autres. Parmi eux figurent le deuxième secrétaire à l'ambassade de Corée du Nord à Kuala Lumpur, Hyon Kwang-song, et un employé d'une compagnie aérienne nord-coréenne, Kim Uk-il, a déclaré le chef de la police nationale, Khalid Abu Bakar. « Nous avons écrit à l'ambassadeur pour obtenir l'autorisation d'interroger les deux. Nous espérons que l'ambassade nord-coréenne va coopérer et nous permettre de les entendre rapidement. Sinon, nous allons les contraindre à venir chez nous », a averti M. Khalid. Kim Jong-nam a été assassiné le 13 février à l'aéroport international de Kuala Lumpur où il s'apprêtait à prendre un vol pour Macao.

Bannir la pizza hawaïenne ? Pas question, dit le président islandais
Bonne pâte, le président islandais Gudni Johannesson a finalement assuré qu'il n'interdirait pas la pizza hawaïenne comme il l'avait suggéré, constatant qu'il n'en avait de toute façon pas le pouvoir. L'affaire est partie d'une plaisanterie, relevée par les médias nationaux, lors d'une visite du chef de l'État mi-février dans un lycée d'Akureyri, localité du nord de l'île. À un élève qui lui demandait ce qu'il pensait de l'ananas sur les pizzas, il avait répondu qu'il détestait, et que s'il pouvait il proscrirait la recette. Mardi, alors que l'affaire avait dépassé les frontières de ce petit pays et embrasé les réseaux sociaux, il a de nouveau évoqué ce sujet sensible sur Facebook, sur le ton le plus sérieux. « Je n'ai pas le pouvoir de faire des lois qui interdisent aux gens de mettre des ananas sur leur pizza. Je suis heureux de ne pas détenir un tel pouvoir. Les présidents ne doivent pas avoir un pouvoir illimité », a-t-il expliqué. « Pour les pizzas, je recommande les fruits de mer », a-t-il conclu.

TerrorismeParis et Berlin exhortent l'UE à réviser SchengenLa France et l'Allemagne ont exhorté la Commission européenne à réviser le code Schengen afin de mieux tenir compte de la menace terroriste, selon une lettre commune que l'AFP a pu consulter. « La persistance de la menace terroriste et l'efficacité des contrôles actuels aux frontières intérieures témoignent de la...

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