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Liban - Polémique

Aoun soutient le maintien des armes du Hezb : dette politique ou opinion personnelle ?

« L'Orient-Le Jour » a sondé les points de vue de Marwan Hamadé, Ayman Choucair, Alain Aoun et Moustapha Allouche.

« Il n’est pas possible de demander à des citoyens libanais de remettre leurs armes lorsque leur terre a été occupée plus d’une fois depuis 1978 », a affirmé le chef de l’État.

Dette politique ou opinion personnelle ? Les propos du président de la République Michel Aoun samedi, selon lesquels les armes du Hezbollah devraient être maintenues tant que des terres libanaises restent occupées par Israël, ont interpellé divers milieux politiques, sans pour autant susciter une pléthore de réactions. Seuls l'ancien ministre de la Justice, Achraf Rifi, le chef des Kataëb et Saydet el-Jabal s'y sont arrêtés, déplorant la légitimité ainsi accordée à des armes qualifiées d'« illégales ».

« Les armes du Hezbollah n'affaiblissent en aucun cas l'État. Elles représentent l'un des piliers essentiels de la stratégie de défense du pays », a dit le président dans un entretien accordé à la chaîne égyptienne CBC. « Nous avons besoin de la résistance tant que nos terres sont occupées », a-t-il renchéri. Dans les milieux politiques, on n'a pas manqué de s'arrêter sur le timing et les implications de ces propos qui ne correspondent pas au discours d'investiture du chef de l'État, ni à la déclaration ministérielle du gouvernement Hariri, d'autant que le président n'a pas fait mention de l'engagement militaire du parti chiite en Syrie.

Si certains estiment que ce discours porte atteinte au caractère « rassembleur » donné au mandat aouniste, d'autres l'ont interprété comme un geste effectué en direction du Hezbollah que le président Aoun s'est employé ainsi à rassurer. Et pour cause : le Hezbollah suit non sans inquiétude l'ouverture du chef de l'État en direction de l'Arabie saoudite, une inquiétude qui, au plan local, pourrait se traduire par un durcissement de nature à favoriser de nouveaux blocages, s'inquiète-t-on dans les milieux loyalistes. On pense tout de suite aux législatives.

Dans les mêmes milieux, on souligne ainsi que le parti chiite, indisposé par le rapprochement libano-saoudien, pourrait, en maintenant son attachement à la proportionnelle, anéantir toute chance de parvenir à un consensus autour de la loi électorale. Or, Michel Aoun aurait tenu à le réconforter, dans la mesure où il tient à ce qu'une nouvelle loi soit votée, avant les élections parlementaires prévues en juin prochain. Il aurait en même temps montré à son allié, qui avait facilité son accession à la tête de l'État en dépit de son alliance avec le courant du Futur et les Forces libanaises, qu'il n'a pas à redouter son ouverture en direction des pays du Golfe, et qu'en sa qualité de président du Liban, il est tenu, conformément à la Constitution, d'entretenir les meilleures relations avec les pays de la région, sans pour autant lâcher ses alliés. Enfin, en occultant, dans le cadre de l'interview, l'engagement militaire du Hezbollah auprès des forces de Bachar el-Assad en Syrie, le chef de l'État a ainsi évité de s'aventurer sur un terrain miné et de braquer à nouveau Riyad contre le Liban ou d'indisposer le Hezbollah.

 

Réactions mitigées
Toujours est-il que les propos de Michel Aoun ont suscité des réactions mitigées chez les diverses formations politiques. À l'heure où le Courant patriotique libre (CPL) semble vouloir réduire l'affaire à une « simple question de langue et d'expression », le courant du Futur s'oppose catégoriquement à l'approche ainsi faite du dossier du Hezbollah, et assure qu'elle n'engage pas le cabinet Hariri. À Moukhtara, le Parti socialiste progressiste oscille entre l'opposition totale et la « nécessité d'adopter une approche pragmatique », à l'heure où les Forces libanaises – principal allié chrétien du locataire du palais de Baabda – restent attachées au discours d'investiture de Michel Aoun. De sources au sein de la formation de Samir Geagea, on indique que le parti n'est aucunement embarrassé par les positions de son allié. On en veut pour preuve le fait que les FL se sont alliées au CPL fondé par M. Aoun en dépit du document d'entente signé en 2006 avec le Hezbollah. « Il s'agit d'une simple position politique, voire d'une opinion personnelle qui n'engage pas le gouvernement », affirme un cadre FL à L'OLJ.

Du côté de Saïfi, le chef des Kataëb Samy Gemayel a réagi au raisonnement du chef de l'État en relevant que « toute arme illégale est anticonstitutionnelle ». « La sécurité, la stabilité, la démocratie et la souveraineté ne peuvent être assurées que par l'armée et les forces de sécurité », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

L'Orient-Le Jour a également interrogé quatre responsables politiques sur la question.

 

 

Marwan Hamadé : Je ne suis pas d'accord

Marwan Hamadé, ministre (joumblattiste) de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, n'a pas modéré ses critiques : « Je ne suis pas d'accord avec M. Aoun et je n'ai jamais caché ce désaccord. Nous faisons partie d'un cabinet de coalition pour assurer la transition, jusqu'au jour où, je l'espère, il n'y aura d'autres armes que celles de l'armée libanaise. Les propos de M. Aoun n'engagent pas le gouvernement libanais, dans la mesure où il détient le pouvoir exécutif. Je me demande de l'utilité des voyages dans les pays arabes si le chef de l'État adopte de tels discours. »

 

 
Alain Aoun : Question de langue et d'expression

Pour Alain Aoun, député aouniste de Baabda et neveu de M. Aoun, « le chef de l'État a décrit la réalité des choses. Preuve en est, tous les protagonistes sont conscients du fait que les armes du Hezbollah seront maintenues tant que nos terres sont occupées. À mon avis, la polémique observée aujourd'hui n'est autre qu'un problème de langue et d'expression que certains ont voulu amplifier, alors qu'il ne le mérite pas, d'autant plus que l'arsenal du Hezbollah figure dans la déclaration ministérielle ».

 

Moustapha Allouche : Cela n'engage pas le gouvernement

Pour Moustapha Allouche, coordinateur du courant du Futur à Tripoli, « l'État ne peut être en harmonie avec une milice. Je pourrais comprendre que l'armée libanaise soit encore incapable d'affronter Israël, mais la solution à ce problème ne réside pas dans le maintien d'armes illégales, mais le monopole du port des armes par les forces de l'ordre. Je crois qu'à travers son discours, Michel Aoun rembourse sa dette présidentielle au Hezbollah. Les propos de M. Aoun n'engagent pas le gouvernement libanais, dans la mesure où celui-ci s'est engagé, dans la déclaration ministérielle, à se conformer au discours d'investiture ».

 

 Ayman Choucair : Une approche pragmatique

Ayman Choucair, ministre d'État pour les Droits de l'homme (PSP), a reconnu que « tant qu'il y a une terre libanaise occupée, il y a une quasi-unanimité sur le maintien des armes du Hezbollah, avec l'approbation du gouvernement. Je rappelle que ce parti a permis au Liban de se débarrasser de l'occupation israélienne. Le chef de l'État est le président de tous les Libanais et il est soucieux de maintenir la stabilité précaire du pays. Il faut adopter une approche pragmatique dans le cadre de cette affaire ».

 

 

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commentaires (20)

PUISQUE LE HAKIM ET HARIRI NE SE SONT POINT PRONONCES C,EST QUE LA TABKHA KENET MATBOUKHA...

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 03, le 13 février 2017

Tous les commentaires

Commentaires (20)

  • PUISQUE LE HAKIM ET HARIRI NE SE SONT POINT PRONONCES C,EST QUE LA TABKHA KENET MATBOUKHA...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 03, le 13 février 2017

  • Ou, comment rester tel qu'il a toujours été ! Car, par la nécessité de son état d’éternel "boSSfééér-Amer", il restera toujours ébloui par la magnificence du "POUVOIR" mais "sympathiiise" ; n’est-ce pas ; aux douleuuurs du peuuuple…. Qu’il soit "Äâzîîîm" ou pas ! Il se vante dans le for intérieuuur de sa consciennnce d’être impartial, mahééék, et d’avoir trouvé le juste équiliiibre, yîîîh, qui a la prétention de se distinguer, yâââï, du juste milieu…. En réalité du gué !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 01, le 13 février 2017

  • Oui Mr Le président mais qui parle de résistance parle de toute la population alors svp dites à vos amis que les reste des libanais toute confession confondu voudrais aussi aller au sud pour combattre sous leurs propre.bannieres .... et vous avez bien raison de dire jusqu'à ce que Nos terres soient libérer après se sera à l'armée libanaise de défendre les 10 452 km carre

    Bery tus

    16 h 46, le 13 février 2017

  • MALGRE QUE JE COMPRENDS POURQUOI IL A DIT TOUT CA... MAIS IL N,AURAIT POINT DU LES DIRE... C,EST UNE MEGA GAFFE HISTORIQUE QUE NETANYAHU NE TARDERA PAS A METTRE A PROFIT... ALLAH YISTOR DES RETOMBEES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 29, le 13 février 2017

  • IL SERAIT TRES INTERESSANT DE CONNAITRE CE QU,EN PENSENT LE HAKIM ET HARIRI SUR CES DECLARATIONS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 39, le 13 février 2017

  • Approche pragmatique , Tenir compte "des faits en présence" et des moyens dont on dispose pour "réagir sur ces faits" Jeu d'équilibriste ...en espérant que cela puisse réussir... Jusqu'à la modification substantielle de l'équilibre moyen oriental... Toutes les autres réactions sont "des vœux pieux"

    Chammas frederico

    12 h 05, le 13 février 2017

  • OU DETTE(S) TOUT COURT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 51, le 13 février 2017

  • JE REGRETTE... JE REPRENDS MES DIRES... IL AURAIT DU S,ABSTENIR ET NE POINT FAIRE DE TELLES DECLARATIONS QUE TOUS LES ARABES VONT CONDAMNER... IL A DETRUIT CE QU,IL A ACHEVE AVEC LES ARABES DANS LES SEMAINES PASSEES... JE DOUTE QUE L,ARABIE VA REACTIVER SON DON APRES CES PAROLES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 47, le 13 février 2017

  • d'apres les dires du general aoun, le hezbollah est le pompier pyromane. C'est lui meme qui allume des feux a travers les pays et ensuite il vient te dire que grace a lui, la paix est revenue....cela s'appelle de l'enfumage a grande echelle. les assad y sont passe maitre, on a vu le resultat. et pendant ce temps, toute sa cohorte profite de la gabegerie dans le pays et c'est a qui mieux mieux mangera la plus grande part du "gateau". Si le hezbolla ne faisait pas partie de la vie politique, juste militaire, qu'il ne voulait pas d'etat Islamique et que sa base ne participait pas a la corruption qui gangrene le pays, alors je serais son premier support. Mais il ne fait rien et en plus n'arrive/ne veut pas endiguer toute la criminalite qui en resulte.

    George Khoury

    10 h 31, le 13 février 2017

  • IL AURAIT ETE MIEUX D,EVITER DE REPONDRE A DES QUESTIONS SUR LE HEZB QUE D,AVOIR REPONDU DE LA SORTE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 29, le 13 février 2017

  • LE PAYS SE DEBAT DANS LES CONFLITS SECTAIRES DE SES CHEFS, ERIGES EN JUGES ARBITRAIRES, ET D,UNE RESISTANCE AU BUT PARADOXAL !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 20, le 13 février 2017

  • "Dette politique ou opinion personnelle ?" ! Ni l'une, ni l'autre, ni balloûtes.... Tout simplement, DETTE ! Et trêve de balivernes.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 03, le 13 février 2017

  • Nous présenter les choses comme ça est malvenue. Dette personnelle ? Mais on a vu que le Phare Aoun a été mis en place par geagix et saad, non ? Donc il ne doit rien au Hezb. Opinion personnel ? Peut être bien , mais c'est le président de TOUS les libanais que je sache et c'est devenu un homme public , non plus un candidat à l'élection présidentielle. Il serait plus simple de s'en tenir au fait que le Liban, occupé martyrisé depuis 82 par une occupation qui n'a pas été inventée tout de même , a été libéré par des résistants et de haute lutte grâce à ces armes et À UNE DIRECTION MILITAIRE HORS PAIR. On a l'habitude de dire en sport qu'on ne change pas une équipe qui gagne , à voir le résultat de LA PAIX ROYALE QUI EXISTE AU SUD LIBAN et partant du Liban en rapport aux événements tout autour , POURQUOI VOULOIR ÉLOIGNER LA GAGNE ? SVP AVANT DE DÉCIDER DE NE PAS PUBLIER , RELISEZ BIEN MON COMMENTAIRE , IL EST RESPECTUEUX ET AUCUNE INSULTE N'EST PROFÉRÉE . À MOINS QUE CETTE OPINION EN SOI , DÉRANGE. Merci.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 53, le 13 février 2017

  • LE PARCOURS POLITIQUE DE MICHEL AOUN, IL LE DOIT AU HEZBOLLAH. C'EST COMPLÈTEMENT FAUX DE CROIRE QUE MICHEL AOUN A LES MAINS LIBRES. SES VOYAGES À L'ÉTRANGER NE SONT QUE DES PIPOS. LES PAROLES QU'IL VIENT DE PRONONCER DONNENT UN BEAU PRETEXTE À ISRAEL LE MOMENT VENU POUR DÉTRUIRE COMPLÈTEMENT LE LIBAN. IL A MIS LE HEZBOLLAH ET TOUS LES LIBANAIS DANS LE MÊME PANIER AUX YEUX DU MONDE ENTIER. C'EST CLAIR. ACHRAF RIFI DOIT BOUGER UN PEU PLUS POUR PROTÉGER LE PAYS.

    Gebran Eid

    08 h 58, le 13 février 2017

  • Mr. Alain Aoun prétend que le maintien des armes du Hezbollah figure dans la déclaration ministérielle.On aurait aimé qu'il nous donne une citation à l'appui car Mr. Allouche,lui, n'y a rien trouvé de tel. Si l'on admet généralement que la milice du Hezbollah "a permis au Liban de se débarrasser de l'occupation israélienne." (ce qui, d'ailleurs n'est pas prouvé. Qu'on se souvienne des cris d'orfraie poussés lorsque Israël "menaçait" de se retirer,délégitimisant ainsi les armes du parti. On peut parfaitement soutenir la thèse selon laquelle Tsahal est entrée au Liban à cause des palestiniens, et y est demeurée à cause du Hezbollah. Mais passons!),n'oublions pas la manifestation du 8 mars 2005 organisée pour réclamer le MAINTIEN DE L'OCCUPATION syrienne. Curieuse "Résistance"!

    Yves Prevost

    08 h 56, le 13 février 2017

  • "Les armes du Hezbollah devraient être maintenues", bien sûr... mais entre les mains de l'Armée Libanaise! Par ailleurs,le discours politique est censé parler sérieusement de choses sérieuses, alors, SVP, que l'on cesse de ressortir sans cesse la blague des "terres libanaises occupées par Israël". Tout le monde sait que - ce sont les habitants de Ghajar qui refusent que la moitié du village retourne dans le giron libanais, - les fermes de Chebaa sont toujours officiellement syriennes tant que notre voisin n'aura pas déclaré sans équivoque leur libanité dans un traité en bonne et due forme - ce qu'il refuse expressément de faire. - en tout état de cause, la superficie de ces deux territoires représente moins du dixième de celle occupée depuis de nombreuses décennies par l'armée syrienne, de la Békaa Ouest à Qaa,et ce , sans que personne n'y trouve à redire. Où donc est la "Résistance"?

    Yves Prevost

    08 h 41, le 13 février 2017

  • Mr Aoun ne peut pas affirmer autre chose lorsqu'il s'agit du Hezbollah et des armes fournies part l'Iran. Il est pieds et poings attachés aux ordres. Déclencher une guerre pour une petite parcelle de terre occupée par Israel est inconcevable. il y a mille moyens politiques de négocier pour obtenir une évacuation de ces terres sans risquer une seule vie libanaise. En attendant , les armes du Hezbollah servent à assassiner des arabes, des syriens, et ils font fuir des milliers de syriens qui se sont réfugiés au Liban. Cet accueil fraternel épuise notre pays et ce président qui a bloqué le fonctionnement (avec la complicité du Hezbollah) du Liban pour obtenir le poste qu'il occupe aujourd'hui, n'a aucune solution pour résoudre la délicate équation de ces réfugiés. Nous n'avons pas besoin des armes du Hezbollah illégalement détenus par cette organisation spécifiquement paramilitaire Seule l'armée libanaise dont il est issue doit être armée et défendre notre pays Avec Trump aux USA et BN en Israel , ce président prend d'énormes risques de déclencher une guerre impitoyable et beaucoup de libanais vont mourir par la volonté de l'Iran s'il joue à la gueguerre Ce président oublie complètement que nous sommes avant tout arabes.

    FAKHOURI

    08 h 24, le 13 février 2017

  • SI J,ETAIS PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE JE DIRAIS LA MEME CHOSE ! BIEN QUE PENSANT LE CONTRAIRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 49, le 13 février 2017

  • Position politique intelligente ... En l'état, tant que Normal 1er de France ,n'a pas livré les armements commandé par l'Armée , mais payé par le Roi Palmito, il vaut mieux avoir des armes qui existent , pour se défendre contre l'ennemi israélien , plutôt de des promesses fumigènes...!

    M.V.

    07 h 28, le 13 février 2017

  • NI DETTE POLITIQUE ET NI OPINION PERSONNELLE. LE FAIT ACCOMPLI QU,IL NE PEUT DENIGRER A CE STADE SANS METTRE EN DANGER LA MINCE ENTENTE ET EQUILIBRE QUI REGNENT DANS LE PAYS... IL A DIT CE QU,IL DEVRAIT DIRE ET NON CE QU,IL PENSE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 11, le 13 février 2017

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