L'entrée en fonctions du président américain Donald Trump a eu l'effet d'un séisme aussi bien au niveau américain qu'international, compte tenu des changements que le nouveau président a introduits au sein de son administration et des décisions qu'il a prises.
Donald Trump, qui s'est entouré, comme on le sait, de personnalités ultraconservatrices, « censées rendre sa grandeur à l'Amérique », compte nommer, dans un certain nombre de pays, des ambassadeurs capables de faire la promotion de sa politique, après en avoir écarté ceux qui la contestaient. Un des volets de cette politique concerne directement le Moyen-Orient, notamment la Syrie et l'Irak, et il est suivi non sans inquiétude par l'axe de la moumanaa dont font partie le Hezbollah et l'Iran, ce dernier pays se trouvant dans la ligne de mire du président américain.
Si très peu d'informations filtrent sur ce qui se passe réellement en Syrie et si la Russie s'efforce en coopération avec la Turquie et l'Iran d'appliquer les résolutions d'Astana, la situation pourrait rapidement évoluer dans la région, selon des milieux politiques et diplomatiques, puisque le président américain semble pressé de régler le dossier syrien, dans le cadre de la politique qu'il suit pour combattre le terrorisme. Sauf que cette politique et la solution qui en découlera peuvent ne pas être dans l'intérêt de l'axe de la moumanaa. C'est ce qui fait dire à des personnalités du 14 Mars qu'après l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, le Hezbollah s'est empressé de débloquer la présidentielle et a facilité la tâche à Saad Hariri pour que le gouvernement puisse être formé avant l'entrée en fonctions du président américain, ce qui permettra à la formation de Hassan Nasrallah de se consacrer au dossier régional.
Selon un ancien ministre, il n'est pas exclu que le Hezbollah commence progressivement à se retirer de Syrie, étant donné la marginalisation de l'Iran, à la faveur du sommet d'Astana. Il n'est pas exclu non plus que le parti chiite adopte une politique dure au double plan intérieur et extérieur dans la foulée des changements intervenus sur la scène régionale, surtout si Donald Trump impose des sanctions à l'Iran. Le Hezbollah essaie de se servir de dossiers locaux, tels que les législatives, pour exercer des pressions sur l'Occident et améliorer de la sorte les conditions de négociations de Téhéran. Un ancien ministre exclut ainsi que le parti fasse des concessions dans le cadre des tractations pour l'élaboration d'une nouvelle loi électorale, face à la nouvelle force que représente le trio FL-CPL-courant du Futur. Les forces qui gravitent dans l'orbite de la moumanaa voient d'ailleurs d'un mauvais œil cette alliance tripartite et pourraient, selon cet ancien ministre, faire ressusciter le courant sunnite qui lui est favorable et former une alliance avec les Marada et des chrétiens indépendants, pour constituer un front politique influent face au régime.
Elles s'inquiètent encore plus du rapprochement saoudo-américain. Il faut rappeler dans ce contexte que la situation dans la région doit figurer au menu de la réunion que M. Trump doit tenir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, après la nomination d'un ami de ce dernier, Rex Tillerson, au poste de secrétaire d'État. Sauf que, avant que cette réunion ne se tienne, Donald Trump a tenu à dépêcher un émissaire en Arabie saoudite dans le cadre d'une mission dont l'objectif principal est d'expliquer aux autorités saoudiennes ses décisions, notamment sa signature d'un décret interdisant temporairement l'entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays à majorité musulmane, et de discuter avec elles des moyens de dynamiser la coopération saoudo-américaine dans la perspective d'une association future pour un règlement des crises dans la région.
Selon des proches du président américain, ce dernier considère le dossier syrien comme étant prioritaire et souhaite discuter avec Moscou et Riyad des moyens d'établir une paix durable en Syrie. C'est ce qui explique, entre autres, la décision de l'ONU d'ajourner la réunion de Genève sur la Syrie, qui était prévue mercredi prochain. Celle-ci a été reportée, sous l'impulsion de la Russie, au 20 février afin de garantir sa réussite, indique-t-on de mêmes sources. Entre-temps, Moscou s'emploie sur le terrain à consolider le cessez-le-feu, en coopération avec l'Iran et la Turquie.
Dans les milieux politiques occidentaux, on révèle que la police russe a intensifié sa présence dans les rues de Damas et d'Alep pour garantir le respect du cessez-le-feu. Selon un expert militaire, la donne a changé après le sommet d'Astana de janvier dernier. Désormais, c'est la Russie, seule, qui négocie pour la Syrie. Des combattants du Hezbollah seraient rentrés au Liban dans le cadre d'une politique visant à réduire la présence de la formation chiite dans le pays voisin, en prévision de la formation d'une force régionalo-internationale pour superviser l'application du cessez-le-feu avant la reprise des négociations politiques pour un règlement de la crise, parallèlement à des mesures internationales, parrainées par les États-Unis, pour mettre fin au groupe État islamique.
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J,AVAIS DIT QU,A PARTIR DE FEVRIER/MARS/AVRIL QUELLE QUE SOIT L,ADMINISTRATION AMERICAINE, MAIS SURTOUT TRUMP, QU,IL ALLAIT TRUMPONNER LES PRETENDUS MOUMANA3ISTES ET LES FAIRE SOUFFRIR ATROCEMENT. VOILA QU,IL RECLAME LE DEPART DE L,IRAN ET DE SES ACCESSOIRES DE SYRIE... VOILA QU,IL IMPOSE DE NOUVELLES SANCTIONS SUR L,IRAN... CA VA BARDER TRES PROCHAINEMENT !!! HAHAHA...
21 h 45, le 05 février 2017