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Lifestyle - Mode

Rani Zakhem célèbre Dalida et les années disco

Rani Zakhem haute couture printemps-été 2017. Photo DR

Roulette, paillettes, vedettes, la luxueuse aura des années 70 et 80 pivote autour de cette trilogie. Au centre, on croise Dalida, Bianca Jagger, le Studio 54, la fièvre disco. De ce moment éphémère, il ne reste que les images, la musique, l'écho des rires, la folie, la tendresse, l'extravagante élégance ; un peu de poussière dorée encapsulée dans le souvenir.
À l'heure où l'on commémore le trentième anniversaire de la disparition de Dalida, il n'en fallait pas moins pour réveiller en Rani Zakhem l'envie de recréer cet univers à sa manière. À travers sa collection printemps-été 2017 qui vient de défiler à Rome dans le cadre d'Alta Roma, le créateur imagine un vestiaire somptueux où Dalida et Bianca Jagger, jumelles transatlantiques de cette ère exaltée, se prêteraient leurs habits de lumière pour faire la fête au Studio 54. Prenant pour point de départ les costumes de scène de la chanteuse italo-égyptienne qui a conquis le monde, le couturier leur redonne vie en les interprétant en tenues de soirée, dans son style à la fois riche et éthéré où d'autres époques festives se bousculent, notamment les années folles qui se réveillent dans les motifs des broderies.
Dans une palette de couleurs déclinant sur organza de soie des nuances gourmandes de lilas, jaune, vert tendre et vert anis, rose, bleu, carmin et rouge saturé, sans négliger le noir, le blanc vif et l'or, les codes des années 70, pantalons patte d'eph' et Palazzo, cols hauts, foulards et bustiers dos nu, jouent une partition inédite. Les minirobes de cocktail font un clin d'œil à Mary Quant. Si les robes portefeuille rappellent par leur confort et leur simplicité ces temps où la féminité était inséparable d'une idée nouvelle de la liberté, chez Rani Zakhem elles jouent le paradoxe avec de somptueuses broderies. La robe d'hôtesse, souple et flottante, véritable pilier du vestiaire élégant des années 70, se pare dans cette collection d'un buste asymétrique et d'une manche médiévale entièrement brodée, même sur la face intérieure. Pour les grands soirs, des créations flamboyantes sont directement inspirées de l'univers scénique de Dalida. En particulier cette robe en lurex de soie doré, tout en plis soleil pharaoniques convergeant à l'avant vers un précieux motif central, et formant dans le dos un impeccable jeu de chevrons. En mouvement, la matière se transforme en or liquide et prend la lumière sur toute sa surface.
Sans nostalgie, Rani Zakhem ramasse les cotillons des fêtes révolues et, par la magie de son art, ordonne de nouveaux levers de rideaux.

Roulette, paillettes, vedettes, la luxueuse aura des années 70 et 80 pivote autour de cette trilogie. Au centre, on croise Dalida, Bianca Jagger, le Studio 54, la fièvre disco. De ce moment éphémère, il ne reste que les images, la musique, l'écho des rires, la folie, la tendresse, l'extravagante élégance ; un peu de poussière dorée encapsulée dans le souvenir.À l'heure où l'on...

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