Aussi divergents que soient les sentiments des électeurs américains à l'égard du nouveau couple présidentiel, les créateurs, eux, s'entendent au moins sur une chose : Melania Trump est un rêve à habiller. L'ex-top slovène, maman du petit Barron Trump, mariée au nouveau président américain depuis 2005, s'était établie aux États-Unis dans l'espoir de faire carrière en tant que mannequin. La veille de la cérémonie d'investiture, les spéculations allaient bon train sur la toilette de la Première dame le jour J, et si elle choisirait Karl Lagerfeld ou Calvin Klein pour l'inaugural ball. Ce fut au couturier américain, qui avait pourtant habillé Michelle Obama et, démocrate convaincu, fait don de 43 000 $ à la campagne de Hillary Clinton, que revint l'honneur de concevoir la robe de bal de la nouvelle Flotus (First Lady Of The United States).
Cependant, alors que les minorités manifestaient leur inquiétude face aux discours sectaires de Donald Trump, c'est à la créatrice libanaise Reem Acra que Melania Trump a confié le stylisme de sa robe lors du dîner aux chandelles donné par son mari, la veille de son investiture, à la prestigieuse Union Station DC. Sculpturale, l'ancien top model a fait son entrée au bras du président en robe Reem Acra, fourreau à manches longues et bas sirène, « nude » pailleté d'or clair, qui soulignait son impeccable silhouette. Ce choix du glamour classique n'était pas sans rappeler le style très WASP d'une Nancy Reagan ou d'une Laura Bush. Pour seul bijou, la Première dame n'arborait que sa légendaire bague de fiançailles, 12k et 3 millions de dollars, reçue en 2004.
Reem Acra a obtenu un diplôme en gestion des affaires à l'Université américaine de Beyrouth sans jamais cesser de se consacrer à sa passion pour la couture, inoculée par une couturière à domicile qui confectionnait les robes de sa mère et les siennes quand elle était enfant. Elle a achevé sa formation entre le Fashion Institute of Technology de New York et l'École supérieure des arts et techniques de la mode de Paris avant de se retrouver, à 25 ans, à la tête d'un projet de mode commerciale de 30 millions de dollars entre Taïwan et Hong Kong où elle s'établit sept ans durant, avant de créer à New York sa propre entreprise de robes de mariée à la fin des années 90. Le succès aidant, Reem Acra diversifie son offre aux robes de soirée, prêt-à-porter et accessoires et devient un véritable pilier des tapis rouges américains. Ce qui ne l'empêche pas d'être un trait d'union entre le monde arabe et les États-Unis, comme le prouve le prix « Building Bridges » qui lui a été attribué en 2014 par l'ONG Bridges of Understanding. La mode est politique, on ne le dira jamais assez.
Lifestyle - Mode
Melania Trump en Reem Acra au Candlelight Dinner, Union Station
OLJ / Par F.A.D., le 24 janvier 2017 à 00h00
Aussi divergents que soient les sentiments des électeurs américains à l'égard du nouveau couple présidentiel, les créateurs, eux, s'entendent au moins sur une chose : Melania Trump est un rêve à habiller. L'ex-top slovène, maman du petit Barron Trump, mariée au nouveau président américain depuis 2005, s'était établie aux États-Unis dans l'espoir de faire carrière en tant que...
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