Faits divers

Un homme de 74 ans enlevé à Qab Élias

Saad Jamil Richa, 74 ans, a été enlevé hier, en fin d'après-midi, par trois hommes armés à Qab Élias, alors qu'il était à l'entrée de son supermarché. Joint au téléphone par L'Orient-Le Jour, le gendre de la victime, Edmond Freiha, a rapporté que le malheureux « a cinq enfants et souffre de plusieurs maladies » et qu'il « doit prendre de nombreux médicaments par jour ». « Les caméras de surveillance devant son magasin ont tout filmé. Il était 17 heures 5 minutes quand il a été enlevé par trois hommes armés, à bord d'une 4 x 4 Pathfinder qui le suivait depuis la route de Taalabaya », a-t-il dit, notant que Saad Richa « aurait été enlevé pour réclamer une rançon ». Mais jusqu'à hier soir, personne ne s'était manifesté pour demander de l'argent.
Grâce aux caméras de surveillance, la police a pu identifier les malfaiteurs. Hier en soirée, elle a lancé une perquisition à leur domicile à Brital afin de retrouver Saad Jamil Richa.

Chantage et menace de kidnapping à Mansourieh

La police a arrêté deux individus, M. Sh. né en 1985 et M. A. né en 1991, pour menace d'enlèvement suite à une plainte déposée par S.M., un homme d'affaires établi en Côte d'Ivoire. Dans les faits, le 8 janvier, S.M. a reçu un appel téléphonique d'un inconnu qui l'a menacé d'enlever sa fille, qui n'a pas encore un an, et cela s'il ne lui remet pas la somme de deux millions de dollars américains.
Le même jour, un inconnu a glissé le portrait de la petite fille, tiré du compte Facebook du père, affublé de l'inscription : « 2 000 000 $ », sur le pare-brise du véhicule de la mère de l'enfant et qui était garée dans le parking de l'immeuble où habite la famille, à Mansourieh.
Une fois la plainte déposée, la police s'est saisie de l'affaire et a arrêté deux membres du gang qui avaient procédé aux menaces, dans le secteur de l'ambassade du Koweït, non loin de la banlieue sud de Beyrouth.
Lors de l'interrogatoire, ils ont reconnu les faits et ont avoué que d'autres individus sont impliqués dans l'affaire.

Matricide à Kfarchima

Trois individus ont été arrêtés dans l'affaire de la petite fille, de nationalité bengalie, âgée d'environ un an et retrouvée étranglée dans les ordures la semaine dernière. Les trois personnes sont d'origine bengalie. Il s'agit de la mère de la petite fille et d'un couple qui partageait l'appartement.
Lors de l'interrogatoire, la mère a avoué qu'elle a violemment frappé sa fille parce qu'elle n'arrêtait pas de pleurer. Les coups ont provoqué des spasmes chez la petite qui ne parvenait plus à respirer. La mère a alors demandé au couple de l'aider à se débarrasser de sa fille. L'homme a donc étranglé l'enfant alors que sa femme l'a aidé dans sa tâche en immobilisant les jambes de la petite fille. La mère a ensuite pris le cadavre et l'a jeté dans une benne à ordures à un kilomètre de la maison.

Un enfant de dix ans sexuellement agressé à Chhour

Cela s'est passé au Liban-Sud, dans le village de Chhour. Une mère a porté plainte contre trois adolescents âgés entre 15 et 17 ans, deux Libanais et un Syrien, pour agression sexuelle contre son fils de 10 ans. La police a arrêté les trois jeunes. Le dossier a été remis au bureau de lutte contre la traite des êtres humains et pour la protection des mœurs.

Incursion armée à la municipalité de Bnine

À Bnine, dans le Akkar, un homme de trente ans a fait irruption au siège de la municipalité. En colère, il a proféré des menaces contre les membres du conseil municipal, les sommant de lui trouver un emploi à la municipalité et de l'aider à prendre soin de son père malade. Il s'est ensuite enfui.
La famille de l'homme en question a fait savoir qu'elle ne le soutient pas dans son action, appelant les autorités à l'arrêter.