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Cinema- - Rencontre

Alexandra Kahwagi : Et si « Nuts » ouvrait la voie ?

C'est son cinquième long-métrage après « Perfect Day », « Yanoussak », « Round Trip » et « A Very Big Shot ». Pour Alexandra Kahwagi, qui partage l'affiche avec, entre autres, Darine Hamzé, Gabriel Yammine et Hassan Mrad, parler de « Nuts », c'est comme parler d'une très belle expérience qu'elle a vécue et qu'elle voudrait partager.

Alexandra Kahwagi croque la vie à pleines dents dans « Nuts ». Photo Mustafa Azab

Qu'est-ce qui vous a attirée dans ce rôle et vous a fait dire oui à Tarek Sikias ?
Le scénario en premier lieu, qui est plein de vie, d'énergie et teinté d'humour noir. Ensuite, c'est le personnage de Jenny, cette femme marginale et extrémiste qui m'a beaucoup séduite et que le producteur m'a proposé au tout début.

Avez-vous des points communs avec Jenny et pensez-vous qu'il est nécessaire d'en avoir pour interpréter un personnage ?
Même si elle est différente de moi, je me retrouve en quelques points en elle. Des détails que j'ai d'ailleurs exploités pour pouvoir l'interpréter d'une manière plus crédible. Non, je ne trouve pas qu'il est toujours nécessaire d'avoir des points communs avec son personnage. D'ailleurs, je souhaiterais avoir un rôle totalement différent de mon caractère la prochaine fois pour mettre la barre plus haut. Cela exigera de moi plus de travail et de recherches pour l'interprétation.

Dans quelles conditions a eu lieu le tournage?
C'était une formidable entente sur le plateau. C'est grâce évidemment au producteur Tarek Sikias, à la scénariste Tania Sikias, ainsi qu'au réalisateur Henri Bargès, qui nous ont donné une grande marge de liberté pour participer à la construction du scénario et faire de multiples propositions en cours de route. Ainsi, le tournage s'est passé sans incidents. Je pense que c'était le plus beau projet de ma carrière.

 

(Lire aussi : Quand la vie est un jeu)

 

On a tendance à vous comparer à « Thelma and Louise »? La comparaison tient-elle pour vous ?
Cela tient dans le fait qu'elles sont de bonnes amies, tout comme moi et Darine dans le film, et qu'elles s'entraînent l'une l'autre dans des aventures folles. Certes, les caractères sont différents, mais c'est un honneur que d'être comparées à ces deux personnages mythiques du cinéma américain.

Pensez-vous que le film reproduit bien la société libanaise ? Et qu'il sera par ailleurs bien accueilli par le public ?
À mon avis, il n'y a pas qu'une seule société libanaise, mais des microcosmes. Nous vivons au sein d'une société où les femmes s'ennuient et essayent par tous les moyens de sortir de cette monotonie. Ne nous cachons plus derrière notre petit doigt. Nuts est un film audacieux. Et je suis fière de faire partie de ce merveilleux et solide casting. Si le public n'est pas encore initié à ce genre de film, cela viendra avec le temps. Il suffit qu'un seul ouvre la voie. La seule façon pour qu'on mûrisse en tant qu'industrie du cinéma, c'est de briser les tabous. Tout comme Nuts.

 

 

Pour mémoire
« Nuts » à Dubaï

Qu'est-ce qui vous a attirée dans ce rôle et vous a fait dire oui à Tarek Sikias ?Le scénario en premier lieu, qui est plein de vie, d'énergie et teinté d'humour noir. Ensuite, c'est le personnage de Jenny, cette femme marginale et extrémiste qui m'a beaucoup séduite et que le producteur m'a proposé au tout début.
Avez-vous des points communs avec Jenny et pensez-vous qu'il est...

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