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Culture - Concert

Vienne à Beyrouth...

Entre polkas et valses, les mélomanes ont rendez-vous, ce soir à l'église Saint-Joseph (USJ), avec l'Orchestre philharmonique libanais, sous la baguette du chef autrichien Manfred Müssauer.

Le maestro autrichien Manfred Müssauer dirige l’OPL ce soir, à l’église de l’USJ.

À peine l'année 2016 enterrée, dans la joie, les chants et la musique, voici que l'après-fête pointe du nez. Toujours avec des notes joyeuses et festives. Une fois de plus, un chef d'orchestre étranger, en l'occurrence l'autrichien Manfred Müssauer, sera à la tête de l'Orchestre philharmonique libanais pour des partitions conjuguant le bonheur des rythmes et des danses où Vienne brille de mille feux.
Apprécié aussi bien du public que de la critique internationale pour sa maîtrise dans la direction des œuvres d'un vaste répertoire, Manfred Müssauer, au départ clarinettiste et chanteur, a travaillé plus de sept ans au festival de Salzbourg et côtoyé des légendes du monde des pupitres, tels Herbert von Karajan, James Levine et Horst Stein.
Plus de cinquante orchestres d'envergure internationale (cela va de l'Orchestre philharmonique de la BBC à Londres à la Philharmonie d'Indianapolis en passant pas de nombreux grands ensembles des pays de l'Est) ont joué sous sa houlette. Sans oublier de mentionner les excellents enregistrements chez Naxos, ainsi que le remarquable labeur de plus de 260 compositions sur CD en moins de vingt-cinq ans de carrière.
Ce soir, pour les amateurs d'ouvertures, de danses, de polkas et de valses, un bouquet garni de partitions tout en notes vives, soyeuses et colorées. Au menu, des compositeurs pas toujours très connus de l'auditoire, mais aussi des classiques incontournables d'une atmosphère viennoise enjouée, à la fois élégante et populaire, portée par la liesse et la bonne humeur.
À ce menu concocté à gros bouillons et flots très viennois, des pages donc d'Otto Nicolaï, Franz Xaver Frenzel, les Strauss (père et fils), Franz von Suppé, Max Schönherr... Et pour le mélange des genres (tradition instaurée par l'OPL dans ses concerts des vendredis soir), dans une combinaison des cadences et des rythmes, on n'oublie pas une « dabké » signée Nabil Jafaar.
Pour les incurables nostalgiques, on termine bien sûr avec une croisière sur Le beau Danube bleu. Et hop, pour des auditeurs médusés et ravis d'avance, vogue la plus célèbre des valses sur les flots...

E.D.

*L'Orchestre philharmonique libanais sous la direction du maestro autrichien Manfred Müssauer donne ce soir, vendredi 13 janvier, un concert à l'église Saint-Joseph (USJ) à 20h30 précises.

À peine l'année 2016 enterrée, dans la joie, les chants et la musique, voici que l'après-fête pointe du nez. Toujours avec des notes joyeuses et festives. Une fois de plus, un chef d'orchestre étranger, en l'occurrence l'autrichien Manfred Müssauer, sera à la tête de l'Orchestre philharmonique libanais pour des partitions conjuguant le bonheur des rythmes et des danses où Vienne brille...

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