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Économie

Brèves

Beyrouth accueillera en mars le prochain Forum d'affaires libano-saoudien
Le président du conseil d'affaires libano-saoudien, Raouf Abou Zaki, a annoncé hier, lors de la visite d'une délégation d'entrepreneurs libanais établis à Djeddah à l'ambassade d'Arabie à Beyrouth, que le prochain Forum économique libano-saoudien se tiendra en mars dans la capitale libanaise.
« La dernière édition de cet événement organisé par le groupe al-Iktissad wal Amal a eu lieu il y a trois ans », a rappelé à L'Orient-Le Jour M. Abou Zaki – qui est également PDG du groupe – évoquant « une interruption liée à la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays ».
Les signes d'apaisement des tensions entre le royaume wahhabite et le Liban se multiplient depuis l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République, le 31 octobre, et la nomination de Saad Hariri au poste de Premier ministre.
Le chef de l'État doit d'ailleurs se rendre dès lundi à Riyad, répondant ainsi à l'invitation officielle transmise le 20 novembre par le conseiller spécial du roi Salmane d'Arabie, l'émir Khaled al-Fayçal, lors d'une visite officielle au Liban.

Stagnation des revenus du port de Beyrouth en octobre et hausse de ceux du port de Tripoli
Les revenus du port de Beyrouth ont atteint 203,6 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2016, soit à un niveau équivalent à celui enregistré à la même période en 2015, selon la direction du port.
Environ 7,4 millions de tonnes de marchandises ont transité par le port de Beyrouth entre janvier et octobre, en hausse de 8,4 % en glissement annuel. Les importations ont représenté 88,3 % de ce total, à 6,5 millions de tonnes, contre 860 000 tonnes pour les exportations. Enfin 1 712 bâtiments ont mouillé l'ancre dans le port de Beyrouth à fin septembre (+16 % en un an).
En parallèle, les revenus du port de Tripoli ont atteint 12,1 millions de dollars à fin octobre, en hausse de 6,9 % en glissement annuel, selon sa direction, pour une quantité de marchandises en hausse de 4,8 %, à 1,56 million de tonnes sur la même période.
Les importations ont représenté 79,2 % de ce total, pour un nombre de navire en hausse de 6,7 % (à 677).

Égypte
Adoption de la première loi sur la faillite
Le cabinet des ministres égyptien a approuvé hier une loi sur la faillite, la première du pays, selon le ministre égyptien de la Justice Hossam Abdelrahim. Cette loi fait partie d'une série de réformes visant à encourager l'investissement dans le pays. Elle a pour but, en cas de faillite, de minimiser le besoin des compagnies et des individus de recourir aux tribunaux, et de simplifier les procédures, a expliqué M. Abdelrahim. Jusqu'ici, l'Égypte n'avait pas de loi spécifique sur les cas de faillite. Les entreprises devaient se rendre au cas par cas devant les tribunaux.
L'Égypte est également sur le point d'adopter une loi sur l'investissement, qui vise à relancer l'économie du pays et attirer les investisseurs étrangers. L'économie égyptienne est en crise depuis la révolte de 2011. L'instabilité politique a fait fuir les visiteurs étrangers, alors qu'ils représentent une source de devises importante pour le pays.

Corruption
Résidence surveillée levée pour le « roi du diamant » israélien
La mise en résidence surveillée du milliardaire israélien Beny Steinmetz, surnommé le roi du diamant, a été levée hier, aucune charge n'étant retenue contre lui dans une affaire de corruption liée à l'exploration de gisements miniers en Guinée.
Beny Steinmetz avait été interpellé le 19 décembre. La police a fait savoir qu'il avait interdiction de quitter Israël pendant 180 jours et a dû s'acquitter d'une caution de 100 millions de shekels (25,9 millions de dollars).
Le groupe minier Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) avait dit lors de son interpellation que les allégations de versements de pots-de-vin et de corruption avancées dans ce dossier étaient dénuées de tout fondement.
Selon BSGR, l'enquête a été lancée à l'origine par la justice guinéenne, avec l'aide d'enquêteurs de la police aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse.

Zone euro
L'inflation atteint un plus haut de 3 ans en décembre
L'inflation dans la zone euro a continué d'accélérer en décembre à 1,1 %, contre 0,6 % en novembre, entraînée par une remontée des prix de l'énergie, selon une première estimation publiée hier par l'Office européen des statistiques Eurostat.
La dernière fois que l'inflation a atteint ce niveau remonte à septembre 2013. Ce chiffre est meilleur que celui prévu par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur 1,0 %.
Cette nouvelle hausse est une bonne nouvelle pour la BCE qui s'échine depuis deux ans à tenter de doper les prix. Mais ce chiffre reste encore éloigné de l'objectif qu'elle s'est fixé d'une inflation de presque 2,0 %.

Technologie
Les dépenses d'électronique vont encore reculer en 2017
Les dépenses mondiales en produits d'électronique grand public devraient encore reculer de 2 % cette année, après déjà une baisse de 1 % l'an dernier, selon des estimations publiées mardi avant l'ouverture du salon CES de Las Vegas, grand-messe annuelle du secteur.
L'association américaine du secteur (CTA) et le cabinet de recherche GfK chiffrent à 929 milliards de dollars le montant que les consommateurs du monde entier devraient consacrer à l'achat de smartphones, tablettes, téléviseurs, ordinateurs, appareils photo ou autres montres connectées.
Pour 2016, le total est estimé à 950 milliards.

Évasion fiscale
Le Panama veut négocier avec Paris sa sortie de la liste des paradis fiscaux
La France et le Panama vont entamer début janvier à Paris des négociations pour renforcer leur coopération en matière fiscale, alors que Paris a placé le pays latino-américain sur sa liste des paradis fiscaux suite au scandale des Panama Papers.
Ces négociations, lancées à l'initiative du ministère français de l'Économie, visent à « établir une feuille de route qui permette de répondre à différents points en suspens en termes de transparence et de coopération fiscale » entre les deux pays, a indiqué la chancellerie panaméenne dans un communiqué publié mardi. Le gouvernement panaméen espère que Paris « reconnaîtra les avancées faites en termes de transparence et de coopération fiscale ».
La France a décidé en avril 2016 de réinscrire le Panama sur sa liste des territoires non coopératifs, une mesure qui est entrée en vigueur le 1er janvier. Cette décision avait été prise suite aux révélations des Panama Papers. Ces documents mettent en cause des centaines de personnalités à travers le monde ayant ouvert des comptes dans des paradis fiscaux à travers un cabinet d'avocat panaméen, Mossack Fonseca. Le ministère de l'Économie français a indiqué en novembre avoir lancé 560 contrôles fiscaux sur la base des Panama Papers.

Beyrouth accueillera en mars le prochain Forum d'affaires libano-saoudienLe président du conseil d'affaires libano-saoudien, Raouf Abou Zaki, a annoncé hier, lors de la visite d'une délégation d'entrepreneurs libanais établis à Djeddah à l'ambassade d'Arabie à Beyrouth, que le prochain Forum économique libano-saoudien se tiendra en mars dans la capitale libanaise.« La...

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