Brèves

Téléphonie mobile : Harb répond aux accusations de Wahhab
L'ancien ministre des Télécoms, Boutros Harb, a réagi hier dans un communiqué aux déclarations de l'ancien ministre et chef du parti Tawhid, Wi'am Wahhab. Ce dernier avait accusé mardi les opérateurs de téléphonie mobile – Alfa, géré par l'égyptien Orascom depuis 2009, et Touch, géré par le koweïtien Zain depuis 2004 – de payer « des millions de dollars tous les trois mois » pour renouveler leurs contrats, des propos relayés le même jour par l'Agence nationale d'information (Ani).
« M. Wahhab devrait mettre (ses) informations à la disposition de la justice ou du président de la République », a suggéré pour sa part M. Harb.
Pour rappel, la direction des adjudications avait annulé fin 2015 l'appel d'offres lancé en juin 2015 après n'avoir reçu que deux offres – dont celle de Zain –, Orascom n'ayant pas jugé les conditions du cahier des charges assez intéressantes. Dans l'attente du lancement d'un nouvel appel d'offres, le ministère des Télécoms prolonge tous les mois les contrats d'Orascom et de Zain.

Les employés de la centrale d'el-Bared en grève depuis lundi
Les 22 employés de la centrale hydroélectrique électrique d'el-Bared (Liban-Nord), gérée par El-Bared Company sal pour le compte d'Électricité du Liban (EDL), ont annoncé hier dans un communiqué leur intention de poursuivre leur grève, entamée lundi, jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues.
Ils réclament notamment « une hausse de 70 % de leur salaire et non de 350 000 livres (232 dollars) comme le leur a proposé l'avocat de la société », ont-ils indiqué dans un communiqué.
Ils demandent également l'octroi « d'aides scolaires et médicales » et « des indemnités de fin de service ».
La centrale d'el-Bared peut déployer une puissance totale pouvant atteindre 17,2 mégawatts.

Égypte
Sissi promet une relance économique dans six mois
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a déclaré hier que la situation économique difficile du pays s'améliorerait dans six mois et a appelé la population et les investisseurs à aider le gouvernement dans sa lutte contre la hausse des prix.
En déplacement à Ismaïliya, il a salué l'attitude des Égyptiens face à l'impact des réformes économiques parfois rudes mises en œuvre ces derniers mois. « Je ne le dis pas qu'au gouvernement, je le dis aussi aux citoyens, aux entrepreneurs et aux investisseurs : restez au côté de votre pays, l'Égypte, pendant six mois seulement et vous trouverez la situation bien meilleure qu'elle ne l'est actuellement », a-t-il déclaré.
Le Caire a pris les marchés de court le 3 novembre dernier en laissant flotter la livre égyptienne par rapport au dollar américain, ce qui s'est traduit par une nette dépréciation de la monnaie. Cette mesure a permis au gouvernement d'obtenir le feu vert définitif du FMI à un programme de prêts de 12 milliards de dollars. Les autorités égyptiennes espèrent que l'aide du FMI permettra de relancer une croissance entravée par l'instabilité politique depuis le soulèvement de 2011 ayant chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak.

Hydrocarbures
Le Koweït va importer du gaz d'Irak
Le Koweït devrait importer jusqu'à cinq millions de mètres cubes de gaz par jour de l'Irak voisin prochainement, ont annoncé les ministres du Pétrole des deux pays arabes après des entretiens hier.
Cité par l'agence officielle koweïtienne Kuna, le ministre irakien du Pétrole, Jabbar al-Luaibi, a déclaré que le projet « verrait le jour très bientôt. »
Son homologue koweïtien, Essam al-Marzouk, a assuré que les quantités avaient été convenues et que la date de lancement du projet serait fixée après que les comités techniques auront fixé les prix et les méthodes d'expédition.
Selon M. Marzouk, les importations débuteront avec 1,4 million de m³ avant de passer progressivement à 5,6 millions de m³.
Membre de l'Opep, le Koweït possède une riche réserve de pétrole brut mais ses ressources gazières sont pauvres, ce qui l'a contraint à importer du gaz pendant des années pour répondre à la demande.