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Économie

Le come-back de Poutine

Étonnante conséquence de l'élection de Trump, les marchés russes sont au beau fixe. Il y a encore quelques semaines, Poutine était l'ennemi public numéro 1, ou 2, derrière Bachar el-Assad, des États-Unis et même de l'Europe. Son annexion de la Crimée et ses massacres en Syrie lui ont valu des sanctions et des boycotts.
Rajoutez à cela l'effondrement du pétrole et vous comprenez pourquoi les investisseurs avaient pris leurs jambes à leur cou. Mais ça c'était avant. Avant que Trump ne gagne les élections. L'indice boursier de Moscou est à son record de l'année. Il est même à son niveau le plus haut historique. On n'avait jamais vu l'indice Micex au-dessus des 2 100 points. Jamais. On parle tout de même d'une hausse de près de 20 % sur un an avec une nette accélération après l'élection de Trump et 70 % de hausse depuis la chute qui a suivi l'annexion de la Crimée. Spectaculaire.
Le rouble lui aussi fait un come-back massif de 20 % sur l'année. Carton plein donc pour les investisseurs qui ont constaté que les amis de Poutine avaient de plus en plus la cote dans les élections.
Reste l'incertitude sur le pétrole : là encore la Russie est revenue au centre de toutes les attentions. Il y a même eu dissension au sein de l'Opep pour savoir s'il fallait inclure les Russes dans les négociations qui auront lieu demain à Vienne. Mais finalement l'Arabie saoudite s'y est opposée jugeant qu'il sera déjà suffisamment complexe de se mettre d'accord entre membres de l'Opep pour ne pas rajouter une difficulté supplémentaire. Après ce retour en force de la Russie dans les pays favoris des investisseurs, il va falloir tout de même que Poutine parvienne à redresser l'économie et pour cela il lui faudra un pétrole stable ou plus cher. En attendant il peut se réjouir. Il est redevenu fréquentable malgré ce qui se passe en ce moment à Alep.

Cet article est réalisé par Fidus

Étonnante conséquence de l'élection de Trump, les marchés russes sont au beau fixe. Il y a encore quelques semaines, Poutine était l'ennemi public numéro 1, ou 2, derrière Bachar el-Assad, des États-Unis et même de l'Europe. Son annexion de la Crimée et ses massacres en Syrie lui ont valu des sanctions et des boycotts.Rajoutez à cela l'effondrement du pétrole et vous...

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