Rencontre choc et grandissime avec un morceau d'anthologie musical et un chœur aux prouesses vocales plébiscitées de par le monde. Carmina Burana, de Carl Orff, avec l'Orchestre philharmonique libanais placé sous la direction de Harout Fazlian, et pour la partie chantée, le prestigieux chœur de l'Arménie avec ses 80 choristes. Ce sera les 24 et 25 novembre à l'église Saint Joseph (USJ) dans le cycle des concerts présentés par le Conservatoire national de musique.
Pour une cantate qui regroupe plusieurs mouvements (avec changement de rythmes, de cadences et de métrique) Carmina Burana, avec son orchestration chatoyante, un peu à la Stravinski, et ses poèmes célébrant la vie, les plaisirs de la chair et ceux de la table, est une grande fête sonore pour parler de l'éphémère de la nature et de la fortune. Voilà une grande fresque aux sonorités qui ont des allures d'un cérémonial de la renaissance, en tonalités et accents baroques intenses. Pour incarner vocalement cette œuvre, trois solistes en droite ligne du pays de Sayat Nova : la soprane Artsvik Demurchyam, le ténor Berj Karazian et le baryton Gugen Baveyan, ainsi que l'ensemble vocal du chœur de l'Arménie (fondé en 1937, applaudi dans les plus grandes salles de concerts en Europe et outre-Atlantique, et couronné de prix dont celui de Grand Prix Paris chœur académique), avec à sa tête le maestro Ohannès Tchekidjian.
Un moment très attendu où l'œuvre culte de Carl Orff a des échos nouveaux à travers une prestation exceptionnelle d'un chœur à la puissance vocale unique.
Culture - Concert
« Carmina Burana » de Carl Orff, porté par le chœur de l’Arménie
Moment somptueux ce soir et demain à l'église Saint Joseph (USJ) dans le cycle des concerts présentés par le Conservatoire national de musique.
OLJ / Par E. D., le 24 novembre 2016 à 00h27