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Lifestyle - This is America

La Fondation US de l’hôpital Saint-Georges et Edward Ameen à l’honneur

Pour son 17e anniversaire, ce pont caritatif jeté par la diaspora reste très actif.

De gauche à droite : Steve Yerrid, Edward Ameen, Diane Rehm, le Dr Amine Barakat et Betty Sams.

« Le volontariat est une seconde nature, purement américaine, qui rejoint cette pensée de Gibran Khalil Gibran : "Tout ce que vous possédez, un jour sera donné ; donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers." »

Edward Ameen, qui s'exprimait ainsi au cours du gala annuel de la Fondation US de l'hôpital Saint-Georges, était l'une des personnes honorées ce soir-là, dans le très beau cadre néoclassique du Mellon Auditorium. Puis il a ajouté : « J'apprécie cette distinction que vous m'accordez et pour laquelle je vous suis reconnaissant, mais je considère que la plus grande récompense qui m'ait été donnée est de pouvoir aider les autres. » Cet Américain d'origine libanaise, dont le nom s'inscrit en grand dans le secteur de la construction, est l'exemple même de la philanthropie. Il est l'un des piliers de l'importante association caritative Ronald McDonald House Charities, dont la mission est d'encadrer les parents (aux moyens limités) d'enfants souffrant de maladies nécessitant des traitements loin de leur domicile, en mettant à leur disposition des logements, tout au long de leurs séjours médicaux. Leurs repas sont également pris en charge, afin de les libérer des soucis du quotidien pour qu'ils puissent se consacrer pleinement à cette phase difficile de la vie de leur enfant.

 

Le « docteur de la vie »
Ayant pris cette cause à cœur, Edward Ameen a fait lui-même édifier sept de ces demeures à Tampa Bay en Floride. Ce qui lui a valu le titre de « docteur de la vie », car, en plus d'être depuis trois décennies le PDG de cet ensemble, il veille personnellement aux plus petits détails de son fonctionnement. « N'hésitant nullement à mettre la main à la pâte, on le voit souvent quitter ses gros dossiers pour faire un café ou prendre un message téléphonique », révèle un ami de longue date, Steve Yerrid, Américain d'origine libanaise comme lui. Il s'est fait connaître au pays de l'Oncle Sam pour avoir réussi en tant qu'avocat à vaincre les compagnies de tabac en les forçant à couvrir les frais médicaux des victimes de la cigarette.
La soirée avait débuté par le mot d'accueil du Dr Amine Barakat, fondateur et président de la Fondation américaine de l'hôpital Saint-Georges, qui a précisé que les bénéfices de ce gala sont destinés à la prévention et la détection précoce des cancers féminins, menées par l'hôpital Saint-Georges à Beyrouth. Le gala de l'an dernier avait pu rassembler 175 000 dollars. Ils ont permis à plus d'une centaine de femmes libanaises de faire des mammographies et autres tests nécessaires.

 

Toute l'Amérique au micro de Diane Rehm
Puis pleins feux sur Diane Rehm, l'icône des ondes américaines qui a eu droit à un grand coup de chapeau de la fondation. Car, depuis 1979, toutes les oreilles du pays et d'ailleurs sont branchées sur son émission quotidienne de deux heures, cinq jours sur sept. Au total, plus de 2,5 millions d'auditeurs sont à l'écoute de son analyse politique, économique et socioculturelle. Les présidents américains, les politiciens de l'heure, les artistes (notamment la photographe Annie Leibovitz), les écrivains (de James Joyce à Toni Morrison) sont passés devant son micro. En la présentant à l'assistance, l'une de ses proches, Betty Sams, de Baakline, très impliquée dans la vie culturelle américaine et les relations arabo-US, a ajouté avec humour son petit grain de sel : « Diane aime les chapeaux, Diane doit avoir tous les soirs ses deux verres de champagne, Diane est élégante, Diane reçoit à ravir dans son bel appartement et propose de la nourriture moyen-orientale. Car son père, né à Mersine, a vécu au Liban, avant d'émigrer aux États-Unis où Diane est née. »
De ce père, Diane a un souvenir pérenne : « L'enfant à l'esprit curieux que j'étais n'entendait que ce leitmotiv paternel : On ne dit pas pourquoi et on ne pose pas de questions en famille. Ironiquement, plus tard, j'ai bâti une carrière en posant des questions. »

 

Pour mémoire

L’hôpital Saint-Georges et sa Fondation US, vedettes d’un soir à Washington

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Edward Ameen, qui s'exprimait ainsi au cours du gala annuel de la Fondation US de l'hôpital Saint-Georges, était l'une des...

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