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Liban - Baabda

Un émissaire d’Assad chez Aoun

M. Aoun recevant l’émissaire syrien Mansour Azzam.

Le président de la République, Michel Aoun, a reçu hier les vœux de son homologue syrien, Bachar el-Assad, transmis par le ministre syrien des Affaires de la présidence, Mansour Azzam. La réunion s'est tenue au palais de Baabda en présence de l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali. À l'issue de la rencontre, M. Azzam a fait savoir qu'il a transmis à M. Aoun les vœux du président syrien, espérant que « ce nouveau mandat apporte au pays stabilité et sécurité, qui se répercuteront sur la Syrie et la région ».
À la question de savoir si les relations libano-syriennes allaient entrer dans une nouvelle phase, l'émissaire syrien a souligné que « les rapports entre les deux pays sont continus et équilibrés. Ces relations sont placées sous le signe de l'intérêt commun des deux États, de la sécurité et de la stabilité », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Tant que nous avons des ennemis communs, à savoir Israël et le terrorisme, nous les définissons ensemble. » Enfin, concernant une éventuelle visite au Premier ministre désigné, Saad Hariri, M. Azzam s'est contenté de dire : « Chaque chose en son temps après la formation du gouvernement. »
Par ailleurs, le chef de l'État a accordé audience à l'ancien président de la République, Michel Sleiman. À sa sortie de la réunion, M. Sleiman a indiqué que la discussion a porté sur les dossiers qui ont été étudiés lors de son mandat présidentiel. « J'ai souhaité bonne chance au président de la République, surtout que les grandes missions exigent la coopération de tous », a-t-indiqué avant de souligner que « la Constitution stipule la séparation, l'équilibre et la coopération des pouvoirs ».
Pour l'ancien chef d'État, « le discours d'investiture (de Michel Aoun) a commencé par la déclaration de Baabda ». « J'ai demandé à M. Aoun de poursuivre l'application de cette déclaration, d'autant plus qu'il avait efficacement contribué à sa rédaction pendant les séances de dialogue national », a-t-il dit, rappelant que « le fondateur du Courant patriotique libre a été le premier à présenter une stratégie de défense lors des séances de dialogue national ».
« Nous avons évoqué aussi le groupe de soutien international pour le Liban (GSI) qui a élaboré des conclusions portant sur la stabilité politique économique et sécuritaire », a encore dit Michel Sleiman, mettant l'accent sur « des points positifs portant sur l'économie, l'armée et les forces de sécurité, mais qui ont besoin de suivi ».
L'ancien chef d'État a également souligné qu'il a discuté avec son successeur de la proposition de loi électorale proportionnelle, ainsi que de la décentralisation administrative. Il a remis aussi à M. Aoun une invitation à une conférence organisée par le Rassemblement pour la République (RPR), au sujet du document d'entente nationale et des lacunes constitutionnelles, qui aura lieu le 3 décembre prochain.
Plus tard dans la journée, Michel Aoun s'est entretenu avec une délégation de la communauté évangélique. Il a également rencontré l'ancien ministre de l'Intérieur Marwan Charbel et le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury.

Le président de la République, Michel Aoun, a reçu hier les vœux de son homologue syrien, Bachar el-Assad, transmis par le ministre syrien des Affaires de la présidence, Mansour Azzam. La réunion s'est tenue au palais de Baabda en présence de l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali. À l'issue de la rencontre, M. Azzam a fait savoir qu'il a transmis à M. Aoun les vœux du...

commentaires (2)

J'en connais pas mal qui vont s'étouffer en avalant leur déjeuner . Ils se reconnaîtront au son du sifflet qu'ils émettent depuis 2011 et les départs annonces du héros BASHAR qui envoie son ministre chargé de la présidence quand-même, c'est pas peu pour quelqu'un qui ne " mériterait pas de vivre " comme l'avait déclaré un MAE d'une hollandouille .

FRIK-A-FRAK

12 h 23, le 08 novembre 2016

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Commentaires (2)

  • J'en connais pas mal qui vont s'étouffer en avalant leur déjeuner . Ils se reconnaîtront au son du sifflet qu'ils émettent depuis 2011 et les départs annonces du héros BASHAR qui envoie son ministre chargé de la présidence quand-même, c'est pas peu pour quelqu'un qui ne " mériterait pas de vivre " comme l'avait déclaré un MAE d'une hollandouille .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 23, le 08 novembre 2016

  • pourquoi les syriens ont envoye mansour azzam?? pourquoi ne pas avoir envoye michel samaha a la place??

    George Khoury

    10 h 34, le 08 novembre 2016

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