Dans une des écoles relevant de la Fondation Hariri à Saïda, des enfants portent des masques à l’effigie de Saad Hariri, pour célébrer sa désignation au poste de Premier ministre. Mahmoud Zayyat/AFP
« Je suis venue pour les beaux yeux de Saad Hariri ! Nous sommes corps et âme avec Saad Hariri ! » Brandissant la photo du Premier ministre désigné, une quinquagénaire danse sur des airs de dabké qui s'élèvent à tue-tête dans le ciel de Tarik Jdidé.
Hier, la rue sunnite jubilait. À peine la désignation du leader du courant du Futur, Saad Hariri, au poste de Premier ministre était-elle annoncée, que la fête a commencé. Dans les quatre coins du pays, des convois de voitures décorées de photos de M. Hariri, du drapeau libanais et du fanion bleu du courant du Futur ont sillonné, en klaxonnant, les rues de Beyrouth, de Tripoli, du Akkar, de Saïda, de Chebaa, de Taanayel (caza de Zahlé) et de la Békaa-Ouest et de Rachaya.
Mais c'est à Tarik Jdidé que la grande fête a eu lieu, avec au menu des tirs de joie et des feux d'artifice.
La fête s'est poursuivie jusque tard en soirée.
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