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Moyen Orient et Monde - France/Crise des réfugiés

Les mineurs ont quitté à leur tour l’ex- « jungle » de Calais

Les autorités françaises ont transféré hier les derniers migrants mineurs restés à Calais vers d'autres sites, dernière étape du démantèlement de l'immense camp de la « jungle ».
Les derniers cars sont partis peu après 15h00 GMT, laissant derrière eux les conteneurs blancs du centre d'accueil provisoire où étaient regroupés 1 616 jeunes rassemblés là dans le cadre de l'opération d'évacuation du vaste bidonville. Il reste aussi à transférer 360 à 400 femmes et enfants hébergés dans un ancien centre aéré jouxtant l'ex- « jungle ». Le secteur sera alors totalement désert, alors que s'y entassaient encore à la mi-octobre 6 400 à 8 100 personnes selon les comptages. Des exilés de toutes nationalités –Afghans, Soudanais, Érythréens, notamment – se sont installés là au fil des mois dans l'espoir de gagner l'Angleterre, à une trentaine de km à vol d'oiseau, de l'autre côté de la Manche. Mais l'insalubrité des lieux, la multiplication des problèmes liés aux tentatives de passages clandestins, des tensions dans le camp et le mécontentement des riverains ont poussé les autorités à le démanteler avant l'hiver, à quelques mois de l'échéance de l'élection présidentielle de 2017.
La semaine dernière, environ 4 500 adultes ont été envoyés vers des sites dans toute la France. Les travaux de déblaiement des abris de fortune se sont achevés lundi. Seules ont été épargnées une église et deux mosquées de fortune, érigées par les habitants provisoires de la « jungle ».

« Évaporés »
Pour les plus jeunes, le défi est d'obtenir enfin le sésame tant espéré pour l'Angleterre. En vertu de règles européennes sur le regroupement familial, ceux qui ont de la famille outre-Manche peuvent être autorisés à s'y rendre. D'autres espèrent profiter d'un dispositif britannique sur les migrants « vulnérables ».
Les Britanniques instruiront les dossiers dans des délais très courts et transféreront les heureux élus dans la foulée, assure-t-on de sources proches de l'opération. Mais que décideront les « recalés » ? La moitié environ des jeunes transférés la semaine dernière « se sont déjà évaporés », assure Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile. « Ils veulent retourner à Calais », poursuit-il, déplorant « une situation inextricable ».
Et si cette ville du Nord se vide, Paris ne désemplit pas. Environ 2 000 migrants campent à même les trottoirs dans le nord de la capitale, où leur nombre ne cesse de croître. Les autorités promettent de les évacuer d'ici à la fin de la semaine.
(Source : AFP)

Les autorités françaises ont transféré hier les derniers migrants mineurs restés à Calais vers d'autres sites, dernière étape du démantèlement de l'immense camp de la « jungle ».Les derniers cars sont partis peu après 15h00 GMT, laissant derrière eux les conteneurs blancs du centre d'accueil provisoire où étaient regroupés 1 616 jeunes rassemblés là dans le cadre de...
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