Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Polémique

Israël suspend sa coopération avec l’Unesco après un vote sur Jérusalem

Le dôme de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem. Ahmad Gharabli/AFP

Israël a annoncé hier la suspension de sa coopération avec l'Unesco au lendemain d'un vote de l'organisation onusienne sur la « Palestine occupée ». Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Éducation Naftali Bennett accuse l'organisation onusienne d'apporter un « soutien immédiat au terrorisme islamiste » et annonce la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de « toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale ». Cette décision se traduit par le refus de rencontrer des représentants de l'Unesco ou de participer à des conférences internationales, a précisé le ministère. « Le prochain terroriste pourrait très bien trouver son inspiration et sa légitimité dans l'acte lamentable de l'Unesco », a dit M. Bennett.
Le texte approuvé jeudi et soumis par sept pays arabes visait à la « sauvegarde du patrimoine culturel de la Palestine et du caractère distinctif de Jérusalem-Est ».
Il dénonce les empiétements israéliens sur l'autorité de la Jordanie, les incursions israéliennes sur l'esplanade ou encore les restrictions d'accès imposées aux fidèles musulmans. Il a été approuvé en commission et devrait être formellement adopté la semaine prochaine en conseil exécutif. Le président du conseil exécutif de l'Unesco, Michael Worbs, a toutefois espéré hier que les résolutions sur Jérusalem ne seraient pas soumises à un vote formel mardi, comme prévu, mais reportées pour « donner une chance
au dialogue ».
La classe politique israélienne a été scandalisée notamment par le fait que le texte ne fasse jamais référence à l'esplanade sous l'appellation de mont du Temple et désigne d'abord par son nom arabe (al-Buraq) le parvis du Mur des lamentations en mettant « Mur des lamentations » entre guillemets.
La directrice générale de l'Unesco a toutefois pris ses distances avec la résolution. Mme Bokova invoque la signification de Jérusalem pour le christianisme, l'islam et le judaïsme et la coexistence des trois religions qui ont valu à la ville d'être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
« Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l'une ou l'autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l'intégrité du site », dit-elle dans un communiqué.

(Source : AFP)

Israël a annoncé hier la suspension de sa coopération avec l'Unesco au lendemain d'un vote de l'organisation onusienne sur la « Palestine occupée ». Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Éducation Naftali Bennett accuse l'organisation onusienne d'apporter un « soutien immédiat au...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut