« Le pluralisme libanais, un exemple à protéger », souligne le ministre italien des AE

Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni, qui a effectué une visite de 24 heures à Beyrouth, a pris part, hier, à l'inauguration du sous-sol du Musée national, l'Italie ayant contribué à la réalisation de ce projet.
M. Gentiloni, qui a été accueilli à l'aéroport de Beyrouth par l'ambassadeur d'Italie au Liban, Massimo Marotti, s'est entretenu avec le Premier ministre, Tammam Salam, le président de la Chambre, Nabih Berry, ainsi qu'avec son homologue libanais, Gebran Bassil.
Ces entretiens ont été axés sur la situation au Liban et dans la région, la crise des réfugiés syriens et la mission du contingent italien de la Finul, stationné au Liban-Sud.
Au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue de l'entretien avec M. Bassil, le ministre italien des AE a mis l'accent sur « la coopération entre les deux pays ». « Le soutien de l'Italie au Liban est lié étroitement au message que nous voulons transmettre à la région, a-t-il relevé. Nous tenons à renforcer notre héritage culturel et nous souhaitons protéger le pluralisme dans nos sociétés. Il est fantastique de voir qu'il existe un pays comme le Liban où toutes les ethnies et les communautés vivent ensemble. Cela est très important aujourd'hui parce que le terrorisme touche et détruit l'héritage culturel. Notre message est donc aussi bien politique que culturel », a-t-il dit.
M. Gentiloni a mis l'accent sur « les profondes relations qui lient le Liban à l'Italie ». « Nous avons des intérêts communs et l'Italie est le deuxième partenaire économique du Liban, le premier sur le plan européen, a souligné le chef de la diplomatie italienne. Ce soutien contribue à consolider la sécurité et la stabilité au Liban. Il faut également aider ce pays pour ce qui a trait à la crise des réfugiés syriens. La résilience du Liban dans ce cadre surprend le monde entier. Le pays fait face à diverses pressions, notamment sur les plans du service et de l'infrastructure, et nous sommes là pour aider », a-t-il ajouté.
M. Gentiloni a également mis l'accent, en matière de coopération, sur la participation de l'armée italienne à la Finul.