« Notre Liban, nous le voulons fort, sain, équitable, solidaire et en phase avec les exigences du monde moderne »

À l'occasion de la présentation, pour la première fois au public, au Musée national, de l'exceptionnelle collection de sarcophages anthropoïdes et les momies de Asi el-Hadath, vestiges maronites du Moyen Âge, le ministre de la Culture, Rony Arayji, a commencé par un vibrant hommage au Premier ministre Tammam Salam, qui « assume sa charge avec un profond sens de responsabilité nationale ». Relevant ensuite que « notre devoir national nous incombe de protéger notre pays afin de le transmettre aux générations futures », il a assuré que ce Liban, « nous le voulons fort, sain, équitable, solidaire et en phase avec les exigences du monde moderne. Nous tenons ce discours pour marquer notre attachement profond aux constantes historiques de l'indépendance, fondatrices de notre entité nationale et de notre Constitution, qui a préservé et préserve toujours les droits de tous, et garantit le bon fonctionnement des institutions ».
S'adressant ensuite au ministre italien des Affaires étrangères, il a remercié l'Italie pour « la généreuse aide financière et technique » grâce à laquelle cette véritable entreprise a pu être réalisée au Musée national. Il a également souhaité de « futures collaborations aux niveaux culturel, social et humanitaire (...). Nous sommes liés à l'Italie par notre appartenance géographique commune au bassin méditerranéen, berceau des civilisations anciennes, tristement en proie aujourd'hui aux troubles sociaux, sécuritaires et politiques, et théâtre de tragédies humaines (...) C'est un moment de face-à-face avec le passé que nous célébrons au sein de cet écrin antique qui témoigne du legs des peuples des civilisations millénaires et qui a enrichi le patrimoine humain intellectuellement et artistiquement de connaissances et de transcendance. L'histoire poursuit son inexorable marche et le message du Liban d'aujourd'hui doit rester celui de la création et du rayonnement intellectuel et humaniste dans son environnement arabe et au-delà », a affirmé M. Arayji.